Faisons un léger retour en arrière à l’occasion de la Summer League de Las Vegas qui débutera demain pour les Cavaliers. Les vétérans d’aujourd’hui ont eux aussi évolué dans ce cadre particulier. Leur première expérience professionnelle en NBA a ainsi été immortalisée par la photographie.
LeBron James
Et oui, même le Chosen One se doit de respecter le protocole. En passant par la case Summer League en 2003, il a donné un aperçu de ce que la ligue pouvait attendre de lui. Pour son premier match professionnel, il a compilé 14 points, 7 rebonds et 6 passes décisives en 23 minutes, dans une victoire facile 107-80 face au Magic.
A ses côtés, on retrouve des joueurs comme Carlos Boozer, Darius Miles ou encore Dajuan Wagner.
Quelques jours après, dans un match contre les Wizards, James peine à laisser son empreinte sur la rencontre. Il termine à 2 sur 14 au tir et rate deux lancers francs cruciaux qui auraient mis les deux équipes à égalité à 15.6 secondes de la fin.
Au final, il terminera avec des moyennes respectables de 15.8 points, 7.3 rebonds et 4.3 passes décisives sur l’ensemble de la compétition. On se demande si la suite de sa carrière a convaincu les observateurs de ses qualités de basketteur…
J.R. Smith
Earl Smith ne fait pas les choses comme tout le monde. C’est pour cela qu’il effectuera ses débuts en Summer League en 2005, après sa première saison en NBA. Il y jouera cinq matchs pour les Hornets, inscrivant 20.6 points de moyenne à 43.2% de réussite.
Après une deuxième saison à New Orleans, Smith sera transféré à Denver, où il passera la majorité de sa carrière. En 2010, il décide étrangement de participer une nouvelle fois à la Summer League, mais ne joue cette fois-ci que deux matchs, pour une moyenne de 9.0 points à 29.4% au tir.
Aujourd’hui, J.R. Smith espère prolonger à Cleveland afin de rester aux côtés de coéquipiers qui l’ont intégré avec aise dans leur collectif.
James Jones
Voilà un retour en arrière intéressant. La carrière de James Jones en NBA commence à Indiana, lors de la saison 2003-04, durant laquelle il ne jouera que six matchs, pour un total de 26 minutes.
Il décide alors de participer à la Summer League lors de l’été suivant, où il fera forte impression (15.2 points, 1.0 interception, 1.3 contres de moyenne par match à 50.0% à trois points).
Il deviendra ensuite un facteur important dans la rotation d’Indiana, jouant environ 18 minutes de moyenne afin d’apporter une menace extérieure à l’attaque de Rick Carlisle, aux côtés de coéquipiers comme Jermaine O’Neal, Reggie Miller, Ron Artest ou encore Stephen Jackson.
Jones passera cependant la majorité de sa carrière dans sa ville natale, Miami, où il remportera deux titres de champion NBA dans un rôle qui lui correspond parfaitement. Aujourd’hui, « The Champ » fait profiter aux jeunes Cavaliers de son expérience si précieuse.
Kendrick Perkins
Tout comme James Jones, Kendrick Perkins n’a participé à la Summer League qu’après avoir ressenti les joies de passer une saison collé à un banc. En 2004, il montre ainsi tout son sérieux sur le plan défensif, compilant notamment 5.6 rebonds et 2.5 contres par match.
Car oui, le Perkins que l’on connait aujourd’hui est très différent de celui d’il y a 10 ans. Plus mobile, plus agile, il est devenu une pièce importante de la rotation des Celtics à l’intérieur (24.5 minutes de moyenne lorsqu’ils remportent le titre en 2008) après son passage à Las Vegas.
Aujourd’hui Kendrick Perkins pourrait retrouver son ancien coach, Doc Rivers, à Los Angeles après une demi-saison passée à Cleveland. Les Clippers manquent d’intérieurs et les Cavaliers en ont juste assez pour se passer de ses services. Il a toujours de l’expérience à revendre.
Matthew Dellavedova
C’était il y a déjà deux ans, Matthew « Delly » faisait ses débuts en Summer League avec les Cavaliers. Méconnu du grand public, le meneur australien bataillait avec Will Cherry pour une place à Cleveland, en alignant de faibles moyennes de 2.80 points et 3.0 passes décisives par match en 20 minutes.
Peu de choses ont changé chez lui depuis sa première apparition sur les parquets de Las Vegas. Il est toujours aussi énergique et volontaire en défense, mais il faut avouer que son shoot extérieur s’est amélioré. Ses qualités de gestionnaires demeurent identiques, tout comme ses faibles capacités de créateur. Mais avant tout, c’est sa mentalité qui a tout de suite plu au coaching staff de Mike Brown.
Quelques semaines après s’être entraîné avec l’équipe, Dellavedova s’est vu offert un contrat non-garanti sur la saison 2013-14. Aujourd’hui, il attend de négocier une prolongation de contrat après avoir été titulaire lors de cinq matchs en finale NBA avec les Cavaliers.
Joe Harris
Désormais, c’est au tour de Joe Harris de profiter de ses expérience en Summer League pour se faire une place en NBA. Déjà passé par Las Vegas l’an dernier, il n’a pas eu la chance de se montrer au sein d’un effectif composé de stars et de vétérans précieux au coaching staff.
Avec son potentiel de shooteur et de défenseur, Harris a une solide carte à jouer afin d’intégrer la rotation des Cavaliers. Pour cela, il faudra qu’il s’appuie sur ses points forts, à la manière d’un James Jones en 2004. Le manque de profondeur de banc a coûté à l’équipe en fin de parcours, ils pourraient toujours bénéficier de joueurs de rotation solides.