Alors que la March Madness approche, le début de saison NCAA a permis aux aficionados de la NBA d’avoir des premiers éléments de réponse à leur question annuelle : Quel universitaire pourra s’imposer comme le visage de la franchise qui le choisira à la fin du mois de juin ?
Il est encore tôt pour affirmer l’identité des premiers appelés mais nous avons tout de même choisi de vous présenter quelques têtes d’affiche. Tout au long de la semaine, nous vous livrerons les carnets de scouts de notre draftologue au rythme d’un prospect par jour, avant d’envisager quelles pourraient être leurs franchises d’accueil.
Second épisode avec Nerlens Noel.
Nerlens Noel
Le profil du Wildcat n’a pas beaucoup évolué depuis le premier match de la saison.
Noel reste frustre offensivement.
Probablement conscient de ses lacunes dans le domaine, il s’avère souvent assez timoré en ne tentant pas beaucoup d’hook shots, qu’il rate par ailleurs avec la même régularité.
Pour des raisons étranges liées à la circulation du ballon, Noel hérite, à chaque match, sur plusieurs actions, de la balle orange.
Son malaise transparait alors. En effet, Noel présente en attaque une lucidité et une vision du jeu qui sont inversement proportionnelles à celles qu’il possède en défense. Perdu, le pivot se révèle maladroit balle en main et éprouve parfois des difficultés dans la conservation du ballon, ce qui peut lui causer des problèmes s’il veut marquer à l’échelon supérieur.
Le freshman pourra tout de même se rendre utile de ce côté du parquet en venant poser les écrans, sur pick-and-roll notamment, ou en convertissant férocement des alley-oops.
Le bibendum demeure un défenseur d’élite qui n’hésite pas à aller au contact de l’attaquant adverse, ce dont ses moyennes de contres (4,2/match) et d’interceptions (2,5/match) attestent.
Actif en second rideau, le jeune Nerlens propose souvent une aide défensive en cas de pénétrations adverses et prend du plaisir à faire échouer les picks-and-Rolls qu’on lui oppose.
Sa combativité s’exprime quant à elle aussi bien dans la lutte pour la position préférentielle au rebond que dans la pression mise sur l’intérieur au poste bas, même s’il peut occasionnellement se faire enrhumer, comme tout jeune joueur, sur un move impeccablement exécuté.
Alors que la formation coachée par John Calipari fait figure de déception, la cote du pivot ne semble pourtant pas souffrir de cette saison très décevante de Kentucky, pourtant favori en début de saison.
Stats : 10,7 points à 57,8 %, et 9,4 rebonds dont 2,8 offensifs en 31,4 minutes.
Demain, présentation de Ben McLemore.