Ce mercredi s’est ouvert en France le mercato estival, un temps fort de la saison footballistique. Mais cette édition 2021 promet d’être singulière, notamment à cause du Covid-19. Analyse.
Entre rumeurs, tendances, bruits de couloirs et autres officialisations, les fans de foot vont être quelque peu submergés par une actualité bouillonnante ces prochaines semaines. En effet, à partir de ce mercredi, les clubs de football peuvent désormais conclure librement leurs opérations mercantiles avec leurs pairs, à commencer par des achats secs et des prêts contractuels.
Un point commun avec les jeux d’argent
Sans raccourci démagogique aucun, il convient de constater que la plupart des fans de football suivant assidument – pour ne pas dire quotidiennement – l’actualité mercato sont aussi ceux qui sont adeptes des jeux d’argent. Car, fondamentalement, les jeux d’argent et le mercato ont en commun le suspense, l’incertitude.
A ce titre, il est fort possible que bon nombre de suiveurs du mercato foot revêtent quelques prédispositions pour les paris sportifs, ou encore le casino en ligne. D’ailleurs, la tension n’est-elle pas à son comble sur une table de black jack ? Le suspense n’est-il pas haletant lorsqu’un joueur joue sur une machine à sous virtuelle ? Dans ce sillage, de nombreux casinos en ligne, comme ceux recensés sur le site https://cryptocasinos.fr/, tentent de séduire les fans de foot, notamment à grands renforces de campagnes marketing. Cependant, contrairement aux casinos en ligne qui ne connaissent pas la crise, le mercato footballistique 2021 a cela de particulier qu’il est fortement affecté par la crise du Covid-19.
Un mercato estival très particulier
Ce n’est un secret pour personne: la pandémie de Covid-19, qui tend à reculer en France au prisme d’une importante campagne de vaccination, a fait de nombreux dégâts dans l’économie réelle. Déjà, dès le mois de mars 2020 et les premiers cas de Covid-19 recensés en Europe, l’ensemble des bourses européennes clôturaient en nette baisse. On peut, à ce sujet, citer l’exemple du CAC40 français qui a vu son cours chuter de 39% en l’espace de seulement quatre semaines – du jamais vu, même en temps de guerre.
Dès lors, les clubs de foot français ont été particulièrement touchés par la crise économique engendrée par la pandémie, et ce, au regard de deux facteurs. Déjà, le départ précipité de Mediapro a particulièrement déséquilibré les clubs de l’Hexagone, dont les exercices fiscaux 2021 reposaient quasi-exclusivement sur cette manne financière escomptée – 1.2 milliard d’euros par an – qui s’est finalement envolée.
Dans le même temps, les pouvoirs publics français ont décidé, dès le mois de mars, de réglementer la pratique sportive, que cela soit en extérieur ou en intérieur, en interdisant également la tenue de matchs professionnels. Cependant, c’est bien là que le bat blesse: au-delà des droits TV, les clubs de football français sont également financièrement dépendants de la tenue des rencontres sportives, puisque celles-ci représentent la deuxième source principale de revenus – leur trésorerie repose, il est vrai, sur les recettes de billetterie des soirs de matchs.
Le trading, seule porte de sortie pour les clubs français
En ce sens, sans liquidités, impossible pour les formations tricolores de pouvoir recruter sur ce mercato estival 2021. Pis, les clubs français vont devoir vendre leurs meilleurs éléments – notamment leurs jeunes joueurs prometteurs – aux plus offrants, notamment les clubs anglais gavés par leurs droits TV, près de 5,2 milliards d’euros étalés sur trois saisons. Le trading de joueurs – une stratégie qui consiste, pour un club, à développer son centre de formation afin de faire éclore à moindre coût des jeunes talents rapidement revendus pour des sommes pharaoniques à des clubs étrangers – a donc de beaux joueurs devant lui en France.