Episode 2/82 : Indiana Pacers (2-0) 95 @ 90 New Orleans Pelicans (0-1)

debats sports image par defaut
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Deuxième « W » en autant de rencontre pour les Pacers qui ont, cette fois, dû batailler très sévèrement pour l’obtenir. Menés de 14 points à la pause, les hommes de Frank Vogel ont été malmenés avant de se remettre dans le sens de la marche.



Le match fut dégueulasse. Le désavantage d’être en France pour suivre la NBA, c’est qu’il faut veiller tard et que quand on se tape des purges – comme souvent avec les Pacers, c’est pour ça qu’on les aime – c’est énervant. A la mi-temps, 14 points derrière son adversaire, on a toujours l’espoir de vibrant en voyant son équipe remonter et gagner. Mais parfois, cela n’arrive pas. Heureusement, hier, ce n’était pas une de ces nuits, et les dernières minutes furent crispantes. Le 3-pts de George Hill à 30 secondes de la fin est aussi salvateur que monstrueux et offre aux Pacers une victoire, 95-90.

Eric Gordon et Anthony Davis nous ont longtemps fait la leçon. Dans le 1er QT, l’ancien arrière de l’université d’Indiana récite son basket et les oiseaux à double menton prenaient rapidement une petite avance. Les Pacers ne jouaient que par à-coup et étaient dominés par des Pelicans qui maîtrisaient bien leur sujet et se montraient à leur avantage comme la pré-saison avait pu en établir l’esquisse. Il n’y avait pas de rythme dans l’attaque des Pacers, pas d’imagination, pas de génie. George Hill galérait comme hier. 36-50 à la mi-temps, on se disait que c’était déjà mieux que la saison dernière où Indiana était mené 29-46 dans la même salle.

Différente année, même scénario. Très vite en seconde période, Indiana se remet dans le match et muscle sa défense pour ensuite marquer quelques points faciles. Pourtant, on sentait qu’à chaque fois que les Pacers avaient l’occasion de recoller, ça ne voulait pas. Il y avait toujours des petits trucs qui faisaient qu’on avait l’impression que Indiana allait faire tout ça pour rien. Négatif. Nous sommes mauvaise langue. Dans le dernier quart-temps, Paul George égalisait à 74 partout puis Lance Stephenson envoyait une bombe derrière la ligne pour prendre l’avantage. La fin de match fut une véritable bataille qu’Indiana remporta au cordeau. Comme souligné plus haut, le 3-pts de George Hill quelques pas derrière l’arc est monstrueux et clôt le match.

Tôt dans la saison, les Pacers ont montré des valeurs de combativité et c’est très bon signe. Paul George a mené son équipe vers la victoire en noircissant sa ligne de stats et en étant vraiment bon dans ses choix. On notera également les 12 contres qui répondent aux 18 de la veille. Cette victoire permet de prendre une victoire d’avance sur le Heat. La quête vers la première place et l’avantage du terrain a déjà commencé. La boxscore.

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(Si tu cliques dessus, il se pourrait qu’elle apparaisse en grand.)

Nous sommes à 2-0, la seule équipe dans ce cas. Prochain match, samedi au BLF, face aux Cavs.

BULLETIN

Man of the Game :

Paul George

GEORGE Paul

Nouvelle saison, nouveau contrat, nouvelle dimension. Paul George est l’image de la franchise et se doit d’être le leader de celle-ci. Tout au long du match, il l’a été. Ses décisions ont été bonnes, il n’a pas tellement forcé et a effectué 4 de ses 5 passes décisives dans le dernier quart-temps. Sachant qu’il allait retenir l’attention de ses adversaires, George a préféré trouver le joueur démarqué. Impeccable à la ligne des lancers dans les dernières secondes. De la propreté Vanish.

Excellent :

STEPHENSON Lance

Encore une fois, l’ami Lance n’a pas déçu et c’est l’autre ami Danny G qui commence à souiller son slibbard sur le banc. Encore 15+ pts à 50+%. Quand on pense à ce qu’il était il y a 3 ans. Ohlalala…

Très bons :

HILL George

L’ami Hill a encore une fois mis du temps à entrer dans son match (il a commencé avec un 0/5), mais une fois qu’il a démarré à enquiller ses shoots, c’était du très beau Hill. Méga grosses couilles 3-pts.

HIBBERT Roy

Alors oui, l’ami Roy a eu quelques problèmes de fautes, mais NOLA a quelques slashers intéressants et cela n’arrivera sûrement pas qu’à lui. Il a fait le maximum de son temps de jeu et a encore été clutch. Un AND1 dans les deux dernières minutes et un contre sur Holiday à 40 secondes de la fin. Du bon Hibbert bien solide comme on aime.

VOGEL Frank

A m’ment donné, on a cru qu’il allait péter un plomb. Et puis non. Ses discours semblent faire le même effet à ses joueurs qu’une vidéo Brazzers à un adolescent.

Bons :

SCOLA Luis

Son shoot est beau. Lui est moche. Ça nous va bien.

MAHINMI Ian

Il a bossé avec l’ami Hibbert cet été, et l’ennemi Duncan. Ça semble assez efficace, il bloque très intelligemment. De loin, on dirait un second Hibbert.

Moyens :

WEST David

En délicatesse avec son shoot, l’ami MVP. Pas bon, pas mauvais. Moyen.

WATSON Charles Akeen & JOHNSON Orlando

Moyens. Ils n’ont rien fait du bon, mais rien fait de mauvais non plus.

(Crédit photo : pacers.com, espn.com & boxscore de nba.com)