Victoire. La douzième. Victoire plus difficile que prévue, néanmoins, face à des Sixers qui jouent dur et qui doivent faire plaisir à leurs supporters. Mais victoire quand même. 12-1, troisième victoire consécutive, écartez-vous.
Du début à la fin, le match aura été serré. Même si les Pacers étaient devant à la fin de chaque quart-temps, les Sixers ont chèrement vendu leur peau. Le parfait exemple de ces propos sus-écrits est le début du dernier quart-temps. Le quatrième, donc. Parce qu’il y a quatre quart-temps de 12 minutes dans un match de basketball en NBA, ce qui équivaut à un match de 48 minutes qui, pourtant, durent souvent plus de 2 heures (2 heures . La magie du basketball. En Europe, néanmoins, ces quart-temps sont réduits à 10 minutes. Ce qui nous fait un match de 40 minutes, soit une différence de 8 minutes. Probablement la raison de ce dopage constant dans la ligue américaine. Exclu Pacers France.
Moment d’égarement. Revenons à nos moutons. Comme signalé, le début du quatrième quart-temps a été délicat pour les Pacers qui, après avoir clôt le troisième avec une avance de 11 points, ont vu les Sixers débuter par un 8-0 pour revenir à 3 points, puis prendre l’avantage un peu plus tard dans le quart-temps. Il a fallu que les titulaires reviennent en jeu pour que les jeunes Sixers se fassent fesser cul nu devant une salle pleine à craquer. Solide victoire dans un match qui puait le piège. Certaines équipes plus réputées que nous ont perdu face à ces 76ers qui ne tankent pas. Ou alors, pas volontairement. A noter le gros match de Michael Carter-Williams qui a fait une grosse impression dans cette partie où son équipe a shooté plus de 100 fois ! Attention aussi aux rebonds côté Indiana. 23 prises offensives du côté de Philly. C’est trop.
BULLETIN
Mr Quik. Man of the Match
HIBBERT Roy
Un match moyen, pas deux. En-deçà de ses capacités face à Boston la veille, Roy Hibbert a remis les points sur les « i » face aux Sixers qui n’ont pu rivaliser dans la peinture. 27 points, 13 rebonds, 6 blocks, un BIG BALLS AND ONE pour égaliser à 86-86. Et 15 chutes sur le parquet. Record en carrière.
Très bien :
WEST David : Notre Monsieur Propre à nous. La propreté au masculin. Toujours là quand on en a besoin. Et l’avantage de son jeu, c’est qu’il pourrait jouer jusqu’à 38-39 ans. Une aubaine pour le basketball.
STEPHENSON Lance : Bad Lance, good Lance, ça dépend des possessions. Le mec est l’un des joueurs les plus schizophrènes de la ligue. C’est pour ça qu’on l’aime. Belle efficacité malgré quelques balles perdues évitables.
GEORGE Paul : Quand on a un soucis, on lui donne la balle. C’est le plus à-même de créer quelque chose à partir de rien. Chacun de ses shoots peut faire ficelle.
Bien :
HILL George : Pas super, mais il a fait le boulot, avec notamment un bien beau dunk après une bien belle pénétration. Match solide du point guard face à un matchup délicat.
Moyen bien :
SCOLA Luis : Pas de 8 pts, 4 reb comme à l’accoutumé. Il fut en délicatesse avec son shoot et quelques turnovers, mauvais choix, mais a réussi à aller sur la ligne pour choper quelques points. Moyen bien, quoi.
WATSON Charles Akeem : Quand il fait un match moyen, on se dit que c’est toujours mieux que Daryl Jerard Augustin.
COPELAND Chris : 1 3-pts = moyen, 2 3-pts = bien, 3 3-pts = très bien, 4 3-pts ou + = Mr. Quik Man of the Match. Beaucoup de fautes, par contre. Mais ça montre qu’il veut défendre.
Entre moyen bien et pas bien :
JOHNSON Orlando : Encore du déchet au shoot. Mais de la bonne volonté et une activité qui reste toujours intéressante.
Pas bien :
HILL Solomon : Le deuxième colline continue d’apprendre. Ce n’est pas comme si on se prenait la tête à deux mains quand on le voyait entrer sur le parquet.
v. Minnesota Timberwolves et sa raquette de boucher, lundi.