« En Espagne, on adore se foutre de la gueule du PSG »

Sergio Ramos
Crédits: PSG twitter account

Alors que le feuilleton Ramos est entretenu en Espagne, l’ancien capitaine du Real revient en forme avec le PSG. De l’autre côté des Pyrénées, on souhaite un échec pour Ramos.



De retour à l’entrainement avec le groupe du PSG depuis quelques jours, Sergio Ramos semble sur la bonne voie pour disputer ses premières minutes avec le PSG. Du côté de l’Espagne, la décision du Real Madrid de se séparer de son ancien capitaine est toujours approuvée car, il semblerait que les Espagnols souhaitent l’échec de son aventure au PSG. C’est ce que témoigne Etienne Moatti.

« Ramos bouilli de manière à ce que le PSG ait fait une très mauvaise affaire »



Sur le plateau de l’Équipe du soir, le journaliste estime que l’analyse de ses confrères espagnols n’est pas objective et voilée par une haine du PSG : « J’espère pour Ramos et pour le PSG qu’il va revenir à un bon niveau. Mais en Espagne, la perception de Ramos est beaucoup liée au PSG. En Espagne, on adore se foutre de la gueule du PSG. Ce dont ils rêveraient en Espagne, c’est que Ramos soit bouilli de manière à ce que le PSG ait fait une très mauvaise affaire. Cet aspect-là compte beaucoup dans la perception qu’on a en Espagne du cas Ramos. On a vu quand il y a eu la présentation de Xavi au Barça, il y a eu des insultes sur le PSG. Je vais beaucoup en Espagne et on me parle en permanence du PSG. C’est toujours dans un esprit de moqueries, de souhaiter que ce club se casse la figure. »

Antoine Simonneau, correspondant en Espagne, valide les propos de Moatti : « Etienne a raison. Il suffit d’écouter les déclarations de Javier Tebas, le président de la Liga. Son punching-ball préféré, c’est le PSG parce qu’en Espagne, on estime qu’ils ne jouent pas avec les mêmes cartes, tout simplement, a expliqué le spécialiste de la Liga. C’est vrai qu’on aimerait que ce club se casse la figure parce que c’est un club qui ne joue pas avec les mêmes règles selon les Espagnols, chose que je rejoins un petit peu d’ailleurs. »