Indiana Pacers (4-7) 99 @ 90 Chicago Bulls (7-3)
Saison 2014-2015 Episode 11
Les Pacers manquent cruellement de talent et font assez souvent ce qu’on pourrait appeler des ”bonehead plays”, des moments où un joueur décide de faire une passe complètement débile ou de prendre un shoot d’une laideur infâme. Mais à côté, ils jouent avec une telle énergie et une telle solidarité dans l’effort et dans le struggle qu’ils parviennent à faire chier toutes les équipes qu’ils jouent. Et parfois, comme hier soir, ils gagnent, 99-90 face aux Bulls.
Le match peut se résumer en une phrase : les Pacers en voulaient beaucoup plus que les Bulls. Dès le premier QT, ça se sent avec un Luis Scola, au centre de pas mal de critiques cette année et constamment overplayed par LaVoy Allen qui lui vole des minutes, qui rentre absolument tout ce qu’il tente et qui se permet d’aller contrer Pau Gasol à l’arceau. Les Pacers perdent peu de ballons (sauf Copeland) et surtout shootent bien mieux qu’à l’accoutumée. En résultent deux QT à 23 points pour mener 46-42 à la mi-temps.
Au retour des vestiaires, ils continuent à forcer la raquette de Chicago et prennent jusqu’à 10 points d’avance ! Cela leur permet de survivre à quelques trous d’air et Chicago reste à portée de tir, même en jouant n’importe comment, avec Joakim Noah et Pau Gasol aussi absents que Derrick Rose. Sur le parquet, seul Jimmy Butler se démène. Dans le 4e QT, les Pacers pensent avoir match gagné avec un magnifique run qui leur donne 17 points d’avance, mais un 10-0 infligé en grosse partie par Jimmy Butler et Kirk Hinrich redonne du suspense à un match qui se finit par des lancers francs réussis par Indy et des 0-2 pour les Bulls. Score final, 99-90.
Après Miami, c’est Chicago qui subit la loi de Frank Vogel, qui a encore géré sa barque comme le meilleur des capitaines. Bravo. Fierté.
Bulletin :
State Farm Man of the Match :
SCOLA Luis : Wow. On n’aurait jamais imaginé le voir dans cette position-là au début de la saison. 21 pts à 10-12, 11 reb, 2 blk. Nuff said.
Très Bien :
VOGEL Frank : On ne peut pas le mettre en Man of the Match mais sinon, c’est lui. Des rotations parfaitement gérées et un leadership total.
HILL Solomon : Il est chiant, Scola. Il empêche Solomon Hill d’être porté aux nues après un match absolument remarquable. Keep up, Solo.
PRICE Anthony Jordan : 21 points pour lui aussi. Et il est redoutable à mi-distance. Très bon intérim d’Anthony Jordan.
Bien :
COPELAND Chris : Beaucoup de TO, beaucoup de drives maladroits, mais quand il shoote à 3Pts, c’est souvent décisif.
HIBBERT Roy : Toujours aussi excellent en défense, un peu moins en attaque. Mais en face, Joakim Noah a été invisible.
Moyen :
ALLEN LaVoy : IL EST HUMAIN. LaVoy Allen n’a pas fait un mauvais match mais c’est la première fois où il a été quelconque.
RUDEZ Damjan : Un gros shoot, du spacing et puis c’est tout. Il a quand même gâché un FT technique. Come on, Damo.
MAHINMI Ian : Il sert à reposer Hibbert sans être à 4 vs 5. De là à dire qu’il apporte beaucoup…
Les Pacers sont désormais à 4-7, Rodney Stuckey et Calvin Andre vont revenir très vite, David West va suivre bientôt et ce sera au tour de Charles Akeem et de George Hill. Le tout est de ne pas laisser un trop gros écart entre les victoires et les défaites. Pour l’instant, le motley crew s’en sort très bien et progresse de match en match. Let’s Go Pacers.
On se retrouve donc mercredi soir à 1h00 pour y recevoir les Charlotte Hornets, qui ne font pas non plus un très bon début de saison.
(source de la photo en une : USA Today, David Banks)