Jamais le dernier pour promouvoir sa ligue, David Stern, commissionnaire de la NBA vient encore de lancer une belle bombe en annonçant que 10 villes américaines s’étaient portées candidates pour accueillir une nouvelle franchise.
Alors on sait que depuis un certain temps certaines villes sont désireuses de voir s’installer sur leur territoire une équipe, comme Seattle, et que d’autres ne sont plus très attachées à leur franchise, comme Sacramento. Mais cette annonce semble encore une fois être un effet d’annonce de la part de Papy Stern pour faire parler de sa ligue alors que c’est le calme plat en ce moment, et que tous les médias ont les yeux rivés sur le début de la nouvelle saison NFL.
Néanmoins, il n’en fallait pas moins pour titiller nos neurones (oui oui) et faire le point sur les villes capables d’accueillir une franchise, et celles qui pourraient ne plus faire partie des prochains NBA2K.
Qui pour dire adieu à sa franchise ?
Si nouvelle franchise il y a, c’est que des franchises actuelles devront abandonner leurs franchises. On imagine mal la ligue donner de nouveaux droits d’entrées. La dernière extension de la ligue fût en 2004 et la naissance de la 30ème franchise : les Charlotte Bobcats. Porter le nombre de franchises de 30 à 40 semble inconcevable au regard du rythme actuel imposé aux franchises.
Comme déjà dit plus haut, les Kings de Sacramento semblent les plus à même de déménager. La ville n’est pas complètement fan des Frères Maloof, actuels propriétaires de la franchise, et les résultats des Kings ne poussent pas non plus à la fascination.
Comme critères premiers pour ne pas retenir une franchise, on peut compter des résultats décevants, un passif oubliable, une salle en ruine et des dirigeants très moyens. Sur ces quatre points, on peut citer en vrac :
- Les Bucks de Milwaukee. Un seul titre NBA, mais qui remonte à 1971, aucun joueur de grande qualité, une salle invendable (trop de peu de suites) un dernier bilan positif qui remonte à 3 ans…
- Les Raptors de Toronto. Là aussi du mal à oublier les années Vince Carter, des mauvais choix dans la gestion du club (le refus combiné de Nash et Nowitzki), un seul titre de … champion de division, aucun coach à plus de 50% de victoires dans l’histoire du club, pas de playoff ou presque, une belle salle mais belle grâce à la NHL, un public moyen…
- Les Timberwolves du Minnesota. Une jeune franchise qui a du mal à garder ses joueurs, et quand ses stars veulent rester, elle leurs donne un petit contrat (cf. Love). L’effectif est prometteur mais s’il ne donne pas satisfaction, on ne donne pas cher de la franchise.
Très franchement on a du mal ensuite à citer les franchises en perdition. Certaines sont au plus bas, c’est le cas du Magic d’Orlando, des Bobcats ou encore des Warriors, mais que ce soit respectivement par leur salle, leur propriétaire ou leur histoire, on imagine mal ces franchises disparaître. Ou plus précisément, déménager.
Qui pour accueillir ?
C’est ici que c’est plus intéressant car nommer 10 villes des U.S.A. qui ont envie de voir ou revoir une franchise est plutôt simple. Trois cas de figure.
Les villes qui ont connues une franchise. C’est le cas de Seattle. Les Supersonics sont encore dans les esprits de beaucoup de fans NBA et cette ville paraît la mieux à même de refaire partie de la ligue avec la décision de la mairie de donner le coup d’envoi de la construction d’une nouvelle salle.
On peut aussi citer en vrac Baltimore (et les anciens Bullets), Pittsburg (et les Ironmen) ou encore Indianapolis (et les Jets), même si ces derniers se retrouveraient en extrême concurrence avec les Pacers déjà bien installés dans l’État.
Deuxième hypothèse, les franchises ultra sportives, auxquelles il manque juste une franchise NBA pour compléter le trio NFL / MLB / NHL. La première ville qui vient à l’esprit est Saint Louis. Champion de baseball en titre avec les Cardinals, St Louis compte aussi une franchise de football avec les Rams et une de hockey avec les Blues. Dès lors, on peut logiquement se demander pourquoi la ville ne fait pas le forcing pour combler les fans de basketball de la ville. Après Seattle, c’est la ville qui nous parait la plus « accueillante ».
Dernier cas de figure, les grandes villes américaines qui sont étrangement boudées par les franchises. Bien évidemment nous visons ici le cas de Las Vegas. La cité du vice ne compte que des franchises de secondes divisions dans tous les sports majeurs. Et pourtant il n’est pas rare de voir des matchs d’exhibition dans les salles du Nevada. Cependant l’installation d’une franchise ne semble plus être dans les plans de la mairie de la ville. Dans la même situation, on peut aussi avancer l’exemple d’Austin, même si le Texas est déjà bien fourni en franchises sportives (Mavs, Spurs, Texas Rangers, Texans, Cowboys…).
Si David Stern dit vrai, et ce n’est pas le cas, voici nos 10 villes susceptibles d’accueillir une franchise NBA : Seattle, Pittsburgh, Tampa Bay, Jacksonville, Saint Louis, Albuquerque, Anaheim, Springfield, Tulsa, Austin. Mais tout cela c’est pour faire parler de la NBA… et ça marche.