Episode 10/82 : Indiana Pacers 94 @ 110 Chicago Bulls

debats sports image par defaut
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Voilà. Ça devait arriver un jour. Le plus tard possible, mais ça devait arriver un jour. Ce sera après le 10e match. Mais comme dirait Mark Boyle, le commentateur radio légendaire des Indiana Pacers, 81-1, ce n’est pas mal non plus.



« Ils avaient beaucoup d’énergie et ont joué plus dur. Ils voulaient nous battre. Nous n’avons pas joué comme si on voulait les battre. » David West résume le match plutôt bien. Tout ce que fait David West est bien, de toute façon. Mais il est vrai que les Pacers ont été dominé de la première à la quarante-huitième minute face à des Bulls qui avaient tout de leur côté. Derrick Rose, qui ne mettait pas un pied devant l’autre et qui revenait d’une blessure, a pris feu et il semblait que plus il s’éloignait du panier, plus c’était facile pour lui de marquer. Curieux. Louche.

Les Bulls ont rapidement pris de l’avance. Après un 10-0, ils se retrouvaient devant 15-5 après 4:30 de jeu. Lance Stephenson et Paul George jouaient leur plus belle imitation de J.R. Smith et enchaînaient les mauvais choix et les mauvais shoots. A la fin du 1er QT, les Bulls menaient 31-20. A la fin du 2e QT, les Bulls menaient 60-35. Tout rentrait de leur côté, rien du nôtre. On sait tous que les Bulls sont une force défensive, mais offensivement, c’était la quatrième dimension, surtout face à la meilleure défense de la ligue. Curieux. Louche.

Rien ne changeait en seconde période jusqu’à l’arrivée de Chris Copeland. Ce bel homme au look antillais enchaînait les 3-pts comme Rocco enchaîne les conquêtes. C’est dire. Trois en l’espace de quelques minutes pour redonner un peu de vie à une attaque des Pacers étouffée par une bonne défense des Bulls. On évite ainsi la fessée avec le cul tout rouge. Un jour sans, pour Paul George notamment. Après avoir inscrit 21 points durant les neuf premiers matchs de la saison, il se fait éteindre dans la salle qui lui avait permis de prendre confiance avec 32 points l’an passé. Au contraire, c’est Luol Deng qui finit meilleur marquer du match. Curieux. Louche.

INDCHI

Bulletin

Mr Quik Man of the Game

i

 

COPELAND Chris

+ 14 quand il est sur le terrain. S’il avait joué 48 minutes, on aurait gagné de 42 points. C’est aussi simple que ça. Un artilleur comme on n’en avait plus eu depuis belle lunette.

Bien :

JOHNSON Orlando

Du bon boulot. Il est agressif, quoi qu’un peu brouillon parfois. Il apporte en sortie de banc, il n’est que dans sa deuxième saison. Et c’était un deuxième tour de draft. C’est bieng. Continue.

HIBBERT Roy

Double-double, trois contres. C’est propre, encore une fois. Joakim Noah en a chié. C’est bieng.

Moyen :

HILL George

Plutôt propre, mais il a eu du mal à défendre sur Rose. Pas mal de fois, il fut en retard. Offensivement, il aurait pu prendre un peu plus d’initiatives.

WEST David

Il a essayé. Mais il a quand même manqué 10 shoots et n’en a mis que 6.

SCOLA Luis

Qu’on perde, qu’on gagne, qu’il vente, qu’il neige, qu’il fasse beau, Luis Scola amènera toujours 8 points et 4 rebonds.

BUTLER Rasual

Bonne entrée. Solide.

Mauvais :

GEORGE Paul

Un Pi (3/14) au niveau du shoot mais une bonne agressivité pour aller sur la ligne. Un match à oublier, tout comme…

STEPHENSON Lance

Beaucoup de mauvais choix, de drives la tête dans la poitrine. Quelques bricasses également. Un peu de saucisson aussi. Un repas équilibré.

WATSON Charles Akeem

Ugh.

MAHINMI Ian

Ugh.

HILL Solomon

Ugh.