Welcome to Hell

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La division Atlantique vient boucler notre tour des États-Unis et des forces en présence en vue des play-offs. Sans conteste, cette division revêt le statut de la plus difficile de toute la NBA. 4 équipes peuvent espérer obtenir une place parmi les 8 premiers de la conférence est. Cela arrive rarement. La dernière division à avoir envoyé 4 équipes en play-offs fût la Southwest en 2010 et les Hornets avaient encore Chris Paul.



L’année dernière, Boston avait terminé en tête, 3 victoires devant New-York et 3 devant Philadelphie qui avait pourtant pris un départ canon (10-3 mi-janvier). Cette saison, la lutte s’annonce encore plus acharnée avec les renforts à Brooklyn et les bonnes performances des Knicks.

Il ne faudra cependant pas enterrer trop vite les Celtics. Ils ont perdu Ray Allen mais on récupéré deux beaux rookies à la draft, dont le très prometteur Jared Sullinger. Enfin, ils ont aussi sorti de l’infirmerie Jeff Green qui avait passé la saison dernière devant sa tv. Jason Terry est venu remplacer le nouveau Heater en poste 2. Un poste qui est désormais un peu surchargé avec la venue de Courtney Lee et le retour de blessure programmé d’Avery Bradley. A l’inverse c’est sur le poste de meneur que les inquiétudes sont nombreuses et Rajon Rondo devra faire une saison pleine pour ne pas condamner Boston.

Habitués des départs moyens, les Celtics montent en régime après le All-Star Game (à 15-17 l’année dernière fin février, ils ont terminé la saison avec un bilan de 39-27). On ne s’étonnera donc pas si Boston accuse un léger retard à la Saint Valentin. Car il restera encore une trentaine de matchs pour se refaire la cerise.

C’est la leçon que doivent vite apprendre les Knicks. Rien ne sert de courir. NY débute la saison à fond et joue à merveille, et c’est suffisamment rare pour le souligner. Carmelo Anthony est monstrueux, comme à chaque fois qu’il est décalé en 4 et que Stoudemire est absent. On pensait que Kidd sortirai du banc et au contraire, il prend place sur la base arrière aux côtés de Raymond Felton, métamorphosé. Ronnie Brewer est sur l’aile et fait le nombre tandis que Chandler colmate les brèches, qui se font cependant rares. Le banc est lui aussi sur un nuage. On avait pu avoir des doutes sur le recrutement carte vermeille des Knicks, et les vétérans nous donnent tort. Kurt Thomas, Prigionni et même le Sheed semblent à l’aise au sein de l’effectif, Steve Novak mitraille longue distance et J.R. Smith joue actuellement comme un meilleur 6ème homme de la ligue. Et cela en ajoutant les absences de Marcus Camby et Amar’e Stoudemire.

On risque d’être mauvaise langue, mais cette forme ne sera pas éternelle. On sera curieux de voir ce que donneront les Knicks hors de leur Madison Square Garden et surtout on observera l’impact du retour de Stoudemire sur l’effectif. Melo devra basculer en 3 où, même si c’est son poste de prédilection, il semble moins à son aise.

Les 76ers accusent une courbe de forme inverse. Ils viennent de subir une défaite à New-York et semblent souffrir de l’absence de Bynum. Dès que le pivot sera d’attaque, le cinq sera plus équilibré. Pour le moment c’est Lavoy Allen le sophomore qui prend place sous le panier et son rendement est proportionnel à son expérience.

Philly peut aussi compter sur des jeunes joueurs qui risquent bien d’exploser cette saison : la paire Jrue Holiday / Evan Turner semble aussi prometteuse que l’était le duo Westbrook – Durant. Le premier a déjà démontré d’énormes qualités d’explosivité, le second devra profiter du départ d’Iguodala qui lui prenait sa place l’année dernière.

Les Nets quant à eux ne pourront pas faire pire que l’année dernière. Deron Williams trouve enfin à ses côtés un joueur calibré pour les play-offs et la paire d’intérieur Humphries / Lopez est définitivement sortie de l’infirmerie.

Seul bémol, le banc semble un peu court. Hormis à l’intérieur où Reggie Evans et Andray Blatche pourront faire souffler les titulaires, on peine à trouver des extérieurs capables de tenir le score. C.J. Watson ou Keith Bogans n’ont pas été priés de quitter Chicago pour rien. Nous ne sommes pas convaincus par la rotation extérieure et c’est ce qui risque de pénaliser grandement les néo- new yorkais.

Enfin les Raptors sont une nouvelle fois condamnés à la dernière place. Pourtant, il y a de l’espoir au Canada. Les arrivés de Kyle Lowry à la mène et de Valanciunas, drafté l’année dernière, dans la couleur, font espérer des jours plus heureux dans la franchise. Car sur les ailes et dans la rotation c’est un peu le désert. On peine à croire que Bargnani puisse tenir toute une saison sans se blesser.

Toronto n’a pas les armes pour lutter dans cette division, et c’est bien dommage car les qualifications devraient se jouer à pas grand-chose. Comme l’année passée, le vainqueur de division aura l’énorme avantage de recevoir car il se pourrait bien que le premier tour voit une confrontation entre deux équipes de cette division. Comme l’année passée, nous voyons les Celtics terminer premiers à l’expérience. Pour la seconde place, tout se jouera entre les 76ers et les Knicks et l’issue de ce duel repose sur deux incertitudes : la capacité de Bynum à s’intégrer dans sa nouvelle équipe et celle de Stoudemire à maintenir l’équilibre fragile actuellement conçu par Mike Woodson. Les Nets auront un bilan positif et seront en play-offs mais en obtenant un strapontin peu désiré.

Classement de Débats Sports

  1. Boston Celtics
  2. Philadelphie 76ers
  3. New York Knicks
  4. Brooklyn Nets
  5. Toronto Raptors