Week 20 : #WeGonnaBeChampionship

debats sports image par defaut
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Publié chaque lundi, le bilan de la semaine reprend toute l’actualité des Warriors, aussi bien sur les parquets qu’en dehors. Retour sur la vingtième semaine de saison régulière.

La vie sans Thompson.



Les Warriors continuent leur série de matches à domicile, tous plus intéressants les uns que les autres. Comment se sont comportés les Warriors face à un adversaire faible ? Quel niveau de jeu dans le choc des leaders de conférence face aux Hawks ? Sont-ils capables de mettre à mal la défense redoutable du Jazz, et ce sans Thompson ? Et enfin, faut-il craindre les Pelicans en vue d’une éventuelle confrontation en playoffs ?

Une victoire face aux Lakers, une qualification en playoffs. Que demander de plus ?

Il y a deux ans, quand les Warriors sont parvenus à se qualifier pour les playoffs, Mark Jackson a parlé d’un accomplissement (venant sans doute de Dieu, qui récompense là ce génie de coach se prenant pour le Pape à ses heures perdues) et le propriétaire, Joe Lacob, s’est rendu dans le vestiaire pour féliciter le groupe.

Désormais, c’est une habitude.

Klay Thompson a marqué 26 points, tandis que Stephen Curry a flirté avec le double-double (19 points, 9 passes décisives) dans un match remporté difficilement 108-105 face aux Los Angeles Lakers. La victoire n’a été acquise que dans les dernières secondes avec 4 lancers-francs réussis par Curry. Draymond Green (16 points, 8 rebonds) et Harrison Barnes (11 points) ont contribué aussi à cette victoire face aux Lakers.

Curry a félicité ses coéquipiers brièvement après le match, sans pour autant qu’il y ait de démonstration de joie.

« Pourquoi fêter ça maintenant et se retrouver sans rien après ?, » a déclaré Green. « On veut continuer à aller de plus en plus haut. On faisait peut-être ça il y a un an ou deux, mais on attend de nous d’être en playoffs. »

Les Warriors ont validé leur ticket pendant un temps-mort vers la fin du second quart-temps, lorsque le Thunder a perdu face aux Mavericks. Le panneau vidéo au-dessus du parquet a alors affiché « CLINCHED », signifiant que la place en playoffs était validée pour Golden State. Les 20 000 spectateurs se sont levés pour une standing ovation félicitant l’incroyable parcours de leur équipe jusqu’à présent.

Derrière, aucune baisse de concentration n’a été constatée chez les joueurs.

« C’est un signe fort que les joueurs ne sourcillent pas à cette nouvelle. Cela montre tout le chemin parcouru par la franchise ces dernières années, » a commenté Steve Kerr.

Les Warriors vont connaître leur troisième campagne de playoffs de suite, une première depuis 1975-77, et sont toujours en course pour finir avec le meilleur bilan NBA.

Une grande partie de la nuit, les Dubs ont apparu plus concentré sur le match suivant face aux Hawks, leaders de la conférence Est, dans la nuit de mercredi à jeudi. Du coup, les Lakers, pourtant privés de Kobe Bryant, Steve Nash et Nick Young, sont restés au contact des Warriors pendant tout le match. Ils ont gagné la bataille du rebond (45-37), grâce à l’effort de Jordan Hill (15 points, 12 rebonds). Les joueurs de Bryon Scott se sont appuyés aussi sur une très bonne adresse à 3 points (8 sur 16), contrairement à une équipe des Warriors maladroite à longue distance (7 sur 27, 25,9 %).

Bien que Curry ait été le joueur finissant le job en fin de match, Thompson a eu le mérite d’être efficace et dur au mal. Il a donc marqué 26 points, à 10 sur 22 aux tirs. Avec Curry maladroit une bonne partie de la nuit (il a manqué 6 de ses 7 premiers tirs pour finir à 5 sur 14), Thompson a été le joueur sur qui compter en attaque.

Par contre, l’inquiétude concerne Klay Thompson, sorti sur blessure (cheville droite) avant de revenir plus tard dans le match.

Les Warriors ont pris leur revanche Hawks. La belle en juin ?

Le précédent Warriors – Hawks a accouché d’une magnifique rencontre, peut-être la plus belle de cette saison NBA (toute équipe confondue). Cette édition-là n’a pas été en reste, à la différence qu’il n’y a eu qu’une équipe sur le parquet : Golden State. Les californiens ont livré une prestation solide, collective de premier rang.

« Nous voulions évidemment les battre après le match à Atlanta, » a confié Stephen Curry. « C’était une bonne soirée. »

Une bonne soirée en effet, puisque les Warriors l’ont emporté 114-95 face aux Hawks, permettant ainsi aux joueurs de Steve Kerr de faire un petit écart dans la course au meilleur bilan de la ligue. Ils ont désormais l’avantage sur les Hawks, et ont 7,5 matches d’avance sur les Grizzlies après cette victoire. Cette défaite pour Atlanta ne remet pas en cause leur première place à l’Est, a priori acquise aux joueurs de Mike Budenholzer.

Harrison Barnes a terminé meilleur marqueur du match avec 25 points dans ce qui a été son meilleur match de l’année. Derrière Barnes, Andre Iguodala a été excellent en sortie de banc (21 points). Draymond Green a marqué 18 points, dont un shoot sorti de nulle part, et pris 7 rebonds. Stephen Curry a impressionné bien que maladroit (16 points, 12 passes décisives).

Pourtant, la différence s’est faite en défense, avec un effort très important fourni par Golden State.

La défense californienne a éteint les Hawks, ne tirant qu’à 35,6 % de réussite. Al Horford et Paul Millsap n’ont réussi que 10 tirs en 32 tentatives. A l’entame du dernier quart-temps, les Hawks n’ont rentré que 20 tirs en 63 tentatives !

Les deux équipes ont dû composer sans leur arrière All-Star, Klay Thompson (cheville) et Kyle Korver (nez). L’absence de ce dernier a considérablement affaibli les Hawks. Sa présence attire les défenses et permet les ouvertures pour ses coéquipiers, Jeff Teague en tête.

Plusieurs joueurs ont haussé leur niveau de jeu en l’absence de Thompson, Iguodala en tête, mais c’est surtout Harrison Barnes qui a surpris ce monde. L’ailier passé par North Carolina tournait en moyenne 7,4 points à 38,7 % de réussite sur les 5 matches précédents le choc face aux Hawks. Ce match là, Barnes a tiré à 84,6 % de réussite (11 sur 13 aux tirs), dont 2 sur 3 à 3 points.

Iguodala a été remarquable aussi, d’une adresse diabolique (9 sur 12 aux tirs), et apportant aussi bien attaque (6 passes décisives) qu’en défense (3 interceptions) en l’espace de 29 minutes.

Alors que les Hawks comptaient 5 points de retard à moins de 3 minutes de la fin du deuxième quart-temps (50-45), les coéquipiers de Kent Bazemore ont encaissé un 9-2 pour terminer la première mi-temps, et ont donc eu 12 points de retard à l’entame de la seconde mi-temps (59-47). Green a planté 2 tirs longue distance de suite lors de ce run. Les Hawks ne sont jamais revenus à moins de 8 points par la suite du match.

Le match a été définitivement plié dans les dernières minutes du troisième quart-temps, avec un 14-3 infligé aux Hawks, sous l’impulsion d’un Iguodala et Green déchaînés.

Les Warriors toujours intraitables à domicile

Face à des Pelicans décimés –  Anthony Davis (cheville gauche), Omer Asik (mollet droit), Jrue Holiday (jambe droite) et Ryan Anderson (genou gauche) n’ont pas joué -, les Warriors ont fait la loi dans leur antre, gagnant 112-96.

Sur la lancée de son bon match contre Atlanta, Harrison Barnes a marqué 22 points dans ce match qui a marqué la 11e victoire de suite à l’Oracle Arena. Stephen Curry a terminé en double-double (16 points, 11 passes décisives) mais a connu une soirée sans aux tirs (4 sur 17).

Outre Barnes et Curry, quatre autres Warriors ont marqué 10 points ou plus. Parmi eux, 3 joueurs du banc : Marreese Speights (13 points), Leandro Barbosa (12 points) et Andre Iguodala (10 points). Steve Kerr a pu vider son banc au cours du quatrième quart-temps.

Les Warriors ont tiré à 50 % de réussite, contre 42,9 % pour les Pelicans. Ce pourcentage a même été de 36,1 % pour la première mi-temps !

Barnes a bien enchaîné après sa belle performance contre les Hawks. Il a été aussi efficace qu’au match précédent, marquant 21 points (9 sur 13 aux tirs) en seulement 20 minutes. En 3 saisons dans la ligue, c’est la première fois que Barnes enchaîne 2 matches consécutifs à plus de 20 points.

Il n’y a pas eu de suspense dans une rencontre où les Warriors ont accéléré dès le premier quart-temps. Le score à la mi-temps était 53-42 pour les Warriors, qui ont compté jusqu’à 27 points d’avance dans le dernier quart-temps.

Les Warriors toujours intraitables à domicile, bis repetita

Les Warriors ont remporté leur 12e succès de rang à l’Oracle Arena, dominant le Utah Jazz 106 à 91. Désormais, ils ne sont plus qu’à 2 victoires de remporter le titre de la Pacific Division, et à 6 de s’adjuger de la première place à l’Ouest.

Jouant pour le troisième match sans leur All-Star Klay Thompson, les Warriors ont une nouvelle su s’appuyer sur un collectif solide, avec pas moins de 5 joueurs à plus de 10 points. Stephen Curry a joué ce match comme si c’était un H.O.R.S.E., avec des paniers et dribbles. Le meneur a terminé meilleur marqueur de la rencontre avec 24 points. Il a été bien aidé par Leandro Barbosa (19 points) et Draymond Green (15 points). Ce dernier a d’ailleurs réalisé un 11 sur 13 sur la ligne des lancers-francs, soit le plus grand total de lancers-francs réussis et obtenus par un Warrior cette saison. Le joueur passé par Michigan State a livré un match ultra-complet, ajoutant à ses 15 points, 7 passes décisives, 6 rebonds et 2 interceptions. Andre Iguodala a marqué 13 points, et Harrison Barnes 12 points.

Les Warriors ont tiré à 48,7 % de réussite dans leur 56e victoire de la saison. Cette victoire leur permet de se hisser à la seconde place dans l’histoire de la franchise en terme de victoires sur une saison. Le record à l’heure actuelle est de 59 victoires. Enfin, leur domination à l’Oracle Arena est toujours aussi impressionnante avec un bilan de 33-2.

Utah (31-38), emmené par un très bon Derrick Favors (21 points, 11 rebonds), n’a rien pu faire face à l’armada offensive des Warriors. Rudy Gobert a terminé la rencontre avec 5 points, 9 rebonds, 3 passes décisives. Et un vent.

Gobert a ensuite expliqué qu’il voulait la récupérer pour la jeter sur un remplaçant des Warriors (sans doute Brandon Rush, au Jazz l’an dernier).

Après Barnes, c’est Barbosa qui a profité de l’absence de Thompson pour apporter du scoring, et en étant efficace. Le brésilien de 32 ans a été décisif, réussissant aussi bien ses attaques rapides vers le cercle que ss tirs lointains à la forme particulière. Il a terminé la rencontre avec 19 points (8 sur 10 aux tirs), en 26 minutes.

Mais plus que sa performance, c’est son interview d’après match, avec Ros Gold-Onwude (qui au passage est excellente pour son année rookie sur CSN Bay Area), qui restera dans les mémoires :

Après le #FullSquad lancé il y a 2 saisons (avec les explications du San Jose Mercury News), place désormais à #WeGonnaBeChampionship.

En bref

Golden State Warriors – Los Angeles Lakers : 108 – 105

Golden State Warriors – Atlanta Hawks : 114 – 95

Golden State Warriors – New Orleans Pelicans : 112 – 96

Golden State Warriors – Utah Jazz : 106 – 91

Bilan

56 victoires, 13 défaites. Meilleur bilan de la Conférence Ouest et de la NBA.

Tops

Andrew Bogut se paye à nouveau Mark Jackson

(Etant donné que j’ai autant d’amour pour Mark Jackson qu’Andrew Bogut, ne soyez pas surpris de retrouver ce paragraphe en Top)

Entre Andrew Bogut et Mark Jackson, ce n’est clairement pas l’amour fou, et il n’y a rien de nouveau à cela. L’australien avait déclaré en janvier qu’il n’avait aucun contact avec son ancien coach.

« Non, » déclarait Bogut en rigolant. « Je n’ai pas eu de nouvelles depuis [mai, ndlr]. Je sais qu’il est resté en contact avec certains gars de l’équipe, mais je suis pas dans le même moule apparemment. »

La semaine passée, à Denver, les Warriors ont concédé une défaite lors d’un match où Steve Kerr a choisi de reposer Bogut, ainsi que Stephen Curry, Klay Thompson et Andre Iguodala.

[LIRE : le bilan de la semaine 19, The Gentry Trifecta]

Cette mise au repos des Splash Brothers a valu à Steve Kerr une flopée de mails de fans déçus de cette décision.

« Quelques fans m’ont écrit. J’ai reçu des mails, racontant les distances parcourues et les dépenses liées aux tickets, » avait expliqué Kerr quelques jours plus tard. « J’ai une grande sympathie pour ces personnes. C’est sincère. Cette situation est délicate. Je pense que c’est un point sur lequel Adam Silver est en train de travailler. »

« C’est très important, parce que nos fans méritent de voir le meilleur produit possible. Si certains dépensent beaucoup d’argent, ils méritent de voir les meilleurs joueurs, et leurs stars préférées. D’un autre côté, en tant que coach, nous devons faire ce qu’il y a de mieux pour préparer notre équipe à cette longue année. »

Bogut a été interrogé sur le geste de Kerr. Le pivot a profité de l’opportunité de complimenter son coach, mais aussi d’envoyer une pique à Jackson par la même occasion…

« Il est génial. Il est très motivant. C’est une personne normale. Nous ne sommes pas habitués à ça d’un entraineur. »

Troisième campagne de playoffs de suite pour les Warriors

Il fallait remonter à 1977 pour voir la franchise des Warriors aller en playoffs 3 saisons de suite. Performance égalée en 2015, avec une troisième qualification de rang pour les playoffs, acquise dans la nuit de lundi à mardi.

Les Warriors ont validé leur ticket pour les playoffs, le troisième de suite, après la défaite de Oklahoma City à Dallas face aux Mavericks (119-115) moins d’une heure avant le début du match face aux Lakers.

La première campagne de playoffs, en 2012-2013, avait été des plus surprenantes puisque les Warriors (6e) avaient battu les Nuggets (3e), avant d’être éliminés par les Spurs au terme d’une série accrochée. Stephen Curry avait brillé tout au long de cette campagne, faisant de lui une star montante de la ligue.

L’année dernière, les Warriors étaient tombés dès le premier tour après 7 matches intenses face à des Clippers en plein scandale suite aux propos de Donald Sterling. A noter que les Warriors ont fait sans Andrew Bogut pour cette série, qui a marqué l’explosion sur le devant de la scène de Draymond Green.

Le réveil de Harrison Barnes et Andre Iguodala.

Ce sont sans doute possible les deux facteurs X de cette équipe. Ils n’ont pas besoin de marquer 46 points à 80 % de réussite à eux deux pour faire basculer un match du bon côté, comme cela a été le cas mercredi face aux Hawks. Lorsqu’il sera question de playoffs, leur production doit atteindre un niveau obligeant l’adversaire à tenir compte de leur capacité à être dangereux.

Si Andre Iguodala et Harrison Barnes sont capables de faire la moitié de ce qu’ils ont fait face à Atlanta, il est très probable que cela soit suffisant pour permettre aux Warriors d’aller loin.

En playoffs, les Warriors sont très au fait de ce qu’il va les attendre, à l’image de ce qu’il a pu se passer déjà en saison régulière : des prises à deux sur Stephen Curry lorsqu’il a la balle, suivre Klay Thompson comme son ombre, et faire shooter un maximum Draymond Green pour le tester dans son rôle de 4 éloigné du cercle.

Les adversaires ont eu parfois de la réussite en exerçant ce plan. J’insiste sur le parfois, car le record des Warriors est de 56-13…

Mais si Barnes, parfois trop gentil sur le parquet, s’éloigne de ce trait de caractère, cette attaque déjà excellente pourrait atteindre un autre niveau.

« Nous voulons qu’il soit agressif, » a insisté Steve Kerr.

Shaun Livingston a confirmé les propos de son coach :

« Notre niveau est maximal à ce moment là. Vous l’avez vu, et nous n’avions même pas Klay. »

« Mais la clé, c’est de tous être dans le même état d’esprit, être tous au même niveau d’agressivité. ‘Dre et HB peuvent jouer sans la balle, mais ils ont montré ce qu’ils étaient capable de faire balle en main. »

Les deux ailiers ont joué dur mercredi, et ont fait oublier par leurs prestations l’absence de Klay Thompson.

Dans un match joué dans une ambiance semblable à celle des playoffs, Barnes et Iguodala ont montré que les Warriors étaient en réalité encore plus complets que ce qui était imaginé.

Flop

L’absence de Klay Thompson pour une semaine minimum

La nouvelle est tombée le lendemain du match face aux Lakers, au cours duquel Klay Thompson (26 points) s’était blessé à la cheville. En voulant attaquer le panier, sa cheville droite a tourné et a du quitter ses coéquipiers au milieu du troisième quart-temps. Après un passage aux vestiaires pour se faire straper la cheville, Thompson est revenu à 8’40 de la fin du match.

En son absence, Harrison Barnes et Andre Iguodala ont élevé leur niveau de jeu, tandis que Justin Holiday, titulaire à la place de Klay, a fait sa part de boulot. Leandro Barbosa a aussi été remarquable face au Jazz, marquant 19 points (8 sur 10 aux tirs). Pourtant, le brésilien s’avoue complètement épuisé par cette saison.

Steve Kerr a annoncé que son arrière All-Star allait être indisponible pour 7-10 jours. Il a donc manqué le reste des matches de la semaine (Hawks, Pelicans, Jazz), et est a priori forfait pour le match contre Washington. Son retour peut se faire à Portland face aux Blazers (dans la nuit de mardi à mercredi) au mieux, mais la tendance serait plutôt au retour de Klay à Memphis face aux Grizzlies (dans la nuit de vendredi à samedi).

Le programme de la semaine suivante

Vs. Washington Wizards, dans la nuit de lundi à mardi (3h30).

@ Portland Trail Blazers, dans la nuit de mardi à mercredi (3h30).

@ Memphis Grizzlies, dans la nuit de vendredi à samedi (1h).

@ Milwaukee Bucks, dans la nuit de samedi à dimanche (1h).