Revue d’effectif : les meneurs

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La saison démarre la semaine prochaine. Alors que la pré-saison s’est terminée cette nuit, que l’effectif est connu, il est temps de faire une revue des troupes avant d’attaquer une saison qui peut s’annoncer exceptionnelle pour Golden State.



Stephen Curry : 17,3 points (54,2 % aux tirs dont 53,6 % à 3 points, 80,6 % aux lancers-francs), 5,3 passes décisives, 3,0 rebonds, 25,0 minutes par match.

Après une saison 2012-13 très prometteuse, l’exercice 2013-14 a été celui de l’explosion de Stephen Curry. 3 ans après le trade de Monta Ellis à Milwaukee, les dirigeants ont eu le nez creux en confiant les clés de la franchise au fils de Dell Curry. Pourtant, trop souvent blessé, les doutes ont persisté jusqu’à l’année 2013. La suite a effacé ces doutes. All Star – titulaire devant Chris Paul !-, le meneur de Davidson a tourné à 24 points et un peu plus de 8 passes décisives par match. Cependant, la saison de Curry s’est rapidement achevé comme celle de son équipe au terme de 7 matches face aux Clippers. Au cours des playoffs, Curry a été légèrement moins performant que lors de la saison de la régulière, ou moins que lors des playoffs 2013. Ses pertes de balle restent encore trop nombreuses pour un meneur, puisqu’il tourne à environ 3 pertes de balle rien que sur cette pré-saison. Ce chiffre devrait diminuer étant donné qu’Iguodala, Livingston, Barbosa sont de bons porteurs de balle. Défensivement, il n’hésite plus à prendre ses responsabilités et à défendre le meneur adverse, que ce soir Chris Paul ou Jared Cunningham. Reste désormais à voir si cette organisation peut tenir en playoffs, où le talent offensif de Curry est grandement nécessaire pour espérer aller le plus loin possible.

Shaun Livingston : n’ a pas joué (blessure à l’orteil).

Livingston a été le premier joueur recruté par Golden State cet été. Signé pour 16 millions de dollars sur 3 ans, l’ancien Net comble le vide à la mène sur le banc. Pourtant, son utilisation, son rôle font débat : doit-il être dans le 5 de départ à la place de Iguodala (décalant Thompson à l’aile) ? Peut-il sortir du banc sachant qu’Iguodala risque de commencer les matches en 6e homme ? La situation de Livingston n’est pas simple. Cependant, son profil de grand meneur capable de défendre sur des meneurs et des arrières est très apprécié dans une équipe où Curry ne peut s’atteler à défendre sur de très longues séquences. Aux Nets, son association avvec Deron Williams était très intéressante. Son jeu de passes au sein d’une équipe armée de shooteurs risque de faire de gros dégâts cette saison.

Cependant, l’inquiétude concerne ses pépins physiques. Avant même le début du training camp, Livingston s’est blessé à l’orteil. Ses débuts avec les Warriors ne devraient pas arriver avant la mi-novembre.

Nemanja Nedovic : 9,2 points (51,7 % aux tirs, dont 44,4 % à 3 points, 75,0 % aux lancers-francs), 2,6 passes décisives, 1,0 rebond, 16,0 minutes par match.

Nedovic, le « Derrick Rose européen » (surnom autoproclamé par Nedovic lui-même), est probablement l’un des grands gagnants du changement de coach cet été. Le serbe ne bénéficiait pas de la confiance de Mark Jackson, lui préférant Toney Douglas, Steve Blake ou même décaler des arrières pour jouer à la mène. La situation semble être différente avec Kerr, qui apprécie le jeu de Nedovic. Dès lors, il est très probable de le voir bien plus souvent sur les parquets que les deux années précédentes. De ce qu’il a montré sur la pré-saison – adroit aux tirs, bon passeur, bon gestionnaire, défenseur correct-, Nedovic n’a pas déçu. Avec Barbosa, Livingston, la concurrence sera rude.