Philadelphia 76ers (0-1) 91 @ 103 Indiana Pacers (1-0)

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Saison 2014-2015 Episode 1/82





        On savait que cela allait être compliqué, on vous l’a dit dans la preview de tout à l’heure et on l’a surtout entendu partout. Sans David West, sans George Hill, sans Charles Akeem Watson et avec un Rodney Stuckey un peu patraque, que pouvait-on espérer d’une rencontre face aux 76ers, une équipe que personne n’aime jouer en début de saison (beaucoup plus dans les 30e, 40e matches), même privée de Joel Embiid, Luc Richard Mbah A Moute & Michael Carton-Williams.

        Et dès le départ du match, c’est très compliqué. Si les Pacers parviennent à mettre Henry Sims et Nerlens Noel en foul trouble très vite, les shoots ne rentrent pas et seuls Luis Scola et les lancers francs de Roy Hibbert parviennent à maintenir les Pacers à flots. Calvin Andre Miles envoie des briquasses, Donald Sloan semble être inhibé par le fait d’être titulaire et Tony Wroten passe CONSTAMMENT les lignes pour scorer dunk sur dunk. Comme on perd des balles aussi vite que l’an dernier, les 76ers se font plaisir et malgré un sursaut de l’équipe en début de 2e QT, les visiteurs partent avec 3 points d’avance aux vestiaires, 51-48. C’est tout ? Non. On a aussi le droit à la première échauffourée de la saison, entre Roy Hibbert, Luis Scola et Malcolm Thomas. Thomas pousse Hibbert dans le dos pendant que ce dernier est en suspension. Comme 24 fois par match, Hibbert tombe par terre. Sauf que cette fois, il se relève et c’est parti. Scola, Noel et consorts s’y mettent. Malcolm Thomas récupère une flagrante (deux lancers réussis pour Hibbert), Roy récupère une technique (lancer raté par Chris Johnson). BALL DON’T LIE, YOU PUNK MOTHERF…

        Au retour des vestiaires, on peut penser que Frank Vogel ait passé une gueulante à ses ouailles, tant le niveau de jeu est différent. Donald Sloan passe en mode MVP, Roy Hibbert profite de l’incapacité d’Henry Sims à défendre sur lui, Calvin Andre… enchaîne encore les briques et même Solomon Hill joue avec beaucoup plus de confiance et les Pacers passent devant, menant jusqu’à 12 points. Au début du 4e QT, les 76ers n’ont pas abandonné et Tony Wroten continue à faire très mal à la défense (qui manque cruellement de Lance Stephenson et de Paul George… Promis, dernière fois). Mais les Pacers montrent quelque chose qu’on n’avait pas vu depuis très longtemps : ils ont su tuer le match, grâce à un Roy Hibbert de gala et un Donald Sloan toujours aussi déchaîné.

       BoxScore

        Les Pacers remportent donc ce match 103-91 et le score semble logique, tant certains 76ers n’ont pas été au niveau. Ils sont jeunes, ils sont en phase d’apprentissage et ne visent pas le titre. Ne soyons pas trop durs avec des JaKarr Sampson ou Nerlens Noel.

 

Bulletin :

 

State Farm Man of the Game :

 Donald Sloan

        SLOAN Donald : Oui, Donald Sloan. Propulsé starter avec les blessures de Hill et Watson, Sloan a su surpasser sa première mi-temps moyenne avec un double-double et des actions de patron. Bravo.

 

Excellent :

 

        HIBBERT Roy : Tell’em Roy ! Tell’em how dumb they were. Roy Hibbert livre une très belle performance, avec 22 pts, 8 reb et 7 blk et surtout une confiance qui semble retrouvée et une défense impériale.

        STUCKEY Rodney : Nous sommes toujours aussi sceptiques à propos de Rodney Stuckey, mais au moins, on aura vu un excellent match de sa part. Qui commence par deux And1 ? RODNEY F…ING STUCKEY.

 

Très Bien :

 

       VOGEL Frank : Difficile de jouer avec cette équipe décimée. Pourtant, ses rotations furent bonnes et il n’a pas abandonné Damjan Rudez qui doit apprendre les codes de la NBA. Un sans-faute.

        SCOLA Luis : Même avec son +/- négatif, Luis Scola a été très utile, avec ses shoots à mi-distance presque aussi propres que ceux de David West et son énergie sous les panneaux. LES LANCERS FRANCS.

        ALLEN LaVoy : A un moment, LaVoy était à +30 en 18 minutes. Il finit à +23 en 20. Au-delà de ce chiffre, il est partout dès qu’il joue, très efficace. Un vrai joueur de banc. Helpful.

Bien :

 

        HILL Solomon : Le premier shoot fut le bon. Après, offensivement, ce fut vide, mais défensivement, Solomon est bien présent. Pas sûr que ça suffise pour être autre chose qu’un Orlando Johnson bis, mais…

        MILES Calvin Andre : Il est facile de trouver Calvin Andre sur un terrain. Mais une fois qu’il a la balle, c’est moins bon, 6/17 aux shoots ce soir. C’est un shooter, il y aura des nuits comme ça.

        COPELAND Chris : C’est un peu comme Calvin Andre, sans la défense et avec un dribble un peu moins bon. Mais on le cherche sur un parquet car on a confiance en lui. Go on, Optimus Cope !

        MAHINMI Ian : Son premier passage est médiocre, son deuxième passage est bien meilleur et sans y faire vraiment attention, il a chopé 9 rebonds. Bon premier match, il peut encore faire mieux. (On espère…)

 

Mauvais :

 

       RUDEZ Damjan : C’est dur la NBA, right Damjan ? Il a essayé, Frank Vogel lui a donné deux chances ce soir. Ce n’était pas pour ce match. Peut-être pour dans deux jours ? Millionnaire de 14 minutes.

 

 

        On se retrouve vendredi dans la journée pour la preview de l’Episode 2, face aux Grizzlies de Memphis. LET’S GO PACERS. 1-0.