Memphis Grizzlies (2-0) 97 @ 89 Indiana Pacers (1-1)

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Saison 2014-2015 Episode 2/82



La première vraie équipe affrontée (on ne dit pas que les Sixers sont nuls, on dit juste qu’ils ne seraient pas champions en D-League) aura donc été la première défaite de la saison. Sur le papier, c’est une défaite logique. Pourtant, on ne peut s’empêcher d’avoir des regrets, parce qu’il y a du bon voire du très bon dans certaines séquences. Malheureusement, il y a aussi eu de la grosse daube pendant le troisième quart-temps. Le temps où nous étions les all-mighty champions du troisième quart-temps est peut-être révolu. Peut-être pas. L’avenir nous le dira.



Comme face à Philly, début de match difficile. Calvin Andre Miles arrive à nous garder à portée de fusil des Grizzlies (vous noterez l’effort dans la métaphore – et maintenant la rime), mais ceux-ci prennent quand même une dizaine de points d’avance. Le banc, Lavoy Allen The Great en tête, montre qu’il en a sous le capot et nous ramène à quatre points à la fin du premier acte. Et puis, Rodney Stuckey. Ou plutôt Godney. Le nouveau détonateur de notre jeu marque et fait marquer, comme lors de cette superbe cross-court-laser pass pour Damjan Rudez dans le corner. Le Croate qui envoie de la praline par paquet de 3. 3 sur 3 à 3. Chris Copeland, Solomon Hill s’y mettent, alors que Courtney Lee sort sur blessure, mis KO par le gros genou de Hibbert. Il avait la mine grise, Lee.

Devant de 8 points à la pause, on n’y croit. On sort le sopalin. Rien ne va plus. Et puis, on prend 13 points d’avance. Du n’importe quoi. Et puis, rien ne va plus, n’importe quoi. Memphis nous passe un 24-2 dans le pif pour nous faire redescendre sur terre alors que nous étions si bien là on nous étions. Le coup dur sur la saucisse. Le match nous échappe, tel un Grizzly, cette sous-espèce d’ours. Luis Scola est nul à chier, on ne bouge plus en attaque et Zach Randolph nous fait sa plus belle démonstration d’Emile Louis, les Pacers étant des enfants handicapés. On a perdu. Niquez-vous. Nous ne sommes plus lideurs de NBA et cela fait mal. Nous ne terminerons pas invaincus cette saison et cela fait également mal. C’est le rêve de toutes les équipes au début de saison. Le nôtre est terminé.

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Luc Richard Mbah A Moute. J’aime beaucoup ce nom alors je l’écris.

BULLETIN

  • State Farm Man of the Game :

Lavoy Allen

ALLEN Lavoy : La meilleure partie du trade de Danny Granger. Nous n’aurons pas tout perdu et c’est agréable. De l’énergie, de la précision, des rebonds, des shoots à mi-distance. Vrai bon match. Quand on voit Luis Scola (voir ci-dessous…non…encore dessous…dessous…c’est bon, vous y êtes).

  • Excellent :

STUCKEY Rodney : Sur la lignée de son premier match tout en étant toujours limité en terme de minutes, l’ancien Piston le fait bien. Il met des shoots, démarre les actions, lance les attaques. Par contre, y’a des shoots qui ne rentreront pas toute l’année.

  • Très bien :

COPELAND Chris : Du Chris Copeland. Si on pouvait attendre un peu plus d’adresse après qu’il ait marqué son premier corner three, il a quand même fait ce qu’on attendait de lui, marquer des points. Quelques rebonds également. Positif, on en aura besoin.

RUDEZ Damjan : Après nous avoir posé une belle bouse lors de son premier match, Damo s’est repris avec trois trois points. C’est ce qu’on lui demande de faire. Go ahead and do that again, please.

  • Bien :

MILES Calvin Andre : Il a beaucoup mieux démarré que la dernière fois, mais moins bien fini. Il y a quand même du potentiel et ça va être intéressant à suivre sur les prochaines années puisqu’il a signé à long terme. Un vrai scoreur. Vrai de vrai.

SLOAN Donald : Cela aurait pu être très bien s’il n’avait pas été dans ce trou d’air géant dans ce troisième quart-temps. Il l’avait pourtant idéalement commencé. C’est à ce moment là que j’ai tweeté qu’il jouait génialement. Jinx.

MAHINMI Ian : Ian Mahinmi doing Ian Mahinmi things.

HIBBERT Roy : Huit, huit, huit à huit. Nous sommes en droit de demander plus de Roy Hibbert, notre leader alors que le reste de l’effectif – grosso modo – est blessé. Nous sommes même dans le devoir. Son match n’a pas été mauvais, loin de là. Mais il doit faire mieux.

  • Moyen :

HILL Solomon : Je crois qu’on va avoir beaucoup de « moyen » avec lui. C’est pas mauvais, il n’y a pas d’erreur. Mais c’est pas bon, il n’y a pas de fulgurance. Moyen. François Bayrou.

  • Nul à chier, zéro, le vide, le néant :

SCOLA Luis : Ce trade était un flop, putain. C’EST PAS A FRANK VOGEL QUE TU DOIS FAIRE DES PASSES. Quatre turnovers en quatre minutes pour démarrer, c’est pas sérieux, bordel. C’est scandaleux. Filez nous du West – Allen quand le patron reviendra. Surtout si Allen met les shoots que Scola est censé rentrer.

C’est jour de back-to-back. Nous sommes de retour ce soâr, à Atlanta (nooooon) où on va se prendre une pilule. Minuit et demi it is.