La saison régulière 2014-15 en quelques dates

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La saison régulière 2014-15 arrive à son terme et pour la première fois depuis 2010, les Cavaliers prendront part aux festivités des Playoffs. Avant de se lancer dans la folie de la postseason, revenons sur cette saison régulière grâce à quelques dates clés.



Pour être franc, on a pensé à présenter cet article de différentes manières, mais l’ordre chronologique classique semblait plus approprié. On a connu de nombreux rebondissements cette saison, comme souvent à Cleveland. Ce n’est pas pour nous déplaire au final, mais on ne vous cache pas que l’on n’a pas toujours été serein.

20 mai 2014

Comme souvent pour Cleveland, la saison se termine en avance. Incapables d’accrocher une place en Playoffs, ils vont une nouvelle fois à la loterie en espérant s’en tirer avec un assez bon choix. Il leur faut des options à l’aile, pourquoi pas le jeune ailier de Creighton avec le neuvième choix de la draft ? Cela semble guère enthousiasmant et les chances d’avoir un choix plus haut placé sont maigres.

Pourtant, la chance sourit de nouveau aux Cavaliers. La franchise de Dan Gilbert hérite à nouveau du premier choix de la draft, leur troisième en quatre ans. Des semaines plus tard, la décision n’est toujours pas prise dans le camp des Cavaliers. Qui de Jabari Parker, Joel Embiid ou Andrew Wiggins. Les trois profils correspondent aux besoins de l’équipe. Ça en dit long sur cette équipe qui parvient à avoir de gros manques à des postes clés malgré trois années de reconstruction.

Finalement, le soir de la draft, c’est Andrew Wiggins qui est annoncé à Cleveland. Le jeune ailier canadien est destiné à accomplir de grandes choses aux côtés de Kyrie Irving et David Blatt, récemment embauché par la franchise au poste de head coach. Ensemble, la base de l’équipe semble bien plus solide. Ils peuvent regarder vers l’avenir et construire autour de ce noyau.

Désormais mieux encadré, Irving dispose de toutes les armes afin d’emmener les Cavaliers en Playoffs et d’enfin assumer son rôle de leader. C’est une saison pleine de promesse qui se profile, notamment avec la période des agents libres qui arrive. Le projet de base est intéressant et la franchise séduit. Elle a même, semble-t-il, attiré l’attention d’un certain joueur originaire d’Akron, Ohio.

11 juillet 2014

En effet, il semblerait que LeBron James soit intéressé par un retour à la maison. Du moins, c’est ce que disent les « sources ». Après quatre longues années fructueuses à Miami, la star au numéro 6 n’envisage plus son avenir en Floride. Malgré les efforts de Pat Riley, l’effectif du Heat peine à se renouveler et soudainement, l’équipe de ses débuts semble bien prometteuse.

Après des semaines de spéculation de la part des médias, LeBron James choisit Sports Illustrated pour annoncer son retour à Cleveland. Ses quatre années à Miami lui ont permis de remporter son premier titre NBA ainsi que de réaliser le doublé. Aux côtés de Dwyane Wade et Chris Bosh, il aura réussi l’exploit de se qualifier pour quatre finales consécutives. Il laisse derrière lui un énorme héritage à Miami pour se lancer un nouveau défi ailleurs. On ne peut qu’admirer le travail qu’il a réalisé au Heat, là où il a réellement grandi et appris de ses erreurs.

Désormais, il est temps pour lui de ramener un titre à Cleveland. Selon ses propres mots, il s’agit de son objectif principal. Il fera tout pour sa ville, sa commune et ses coéquipiers. Tout, même s’il s’agit de pardonner Dan Gilbert pour la fameuse lettre écrite après son départ. Il sait que la tâche s’annonce difficile, mais à 29 ans et avec un jeu plus mature, il est prêt à relever le défi. LeBron James, l’enfant d’Akron, est de retour chez lui.

23 août 2014

Fraîchement drafté de Kansas University, Andrew Wiggins ne sera resté que pour jouer la Summer League. En effet, un mois après la signature de son contrat, il est envoyé à Minnesota en échange du triple All-Star Kevin Love. Décidément cet été, Cleveland trouve le moyen d’attirer l’attention.

Aux côtés de LeBron James et Kyrie Irving, il fallait un troisième joueur accompli afin de réellement menacer la ligue. Il n’y avait pas de meilleur profil que celui d’un intérieur capable de s’écarter, mais également de marquer 20 points grâce à son jeu intérieur. A priori, les trois joueurs sont parfaitement complémentaires. Aux côtés de Dion Waiters et Anderson Varejao, le cinq des Cavaliers a désormais un beau visage.

Pour David Blatt en revanche, les attentes s’annoncent plus grandes que prévu. Originellement venu d’Europe pour prendre part à la reconstruction de la franchise, il se retrouve désormais avec un équipe visant le titre dès 2015. Pas de pression.

14 septembre 2014

Team USA se balade lors de la Coupe du Monde organisée en Espagne et Kyrie Irving remporte le titre individuel de MVP de la finale. Il se démarque de ses coéquipiers grâce à son jeu rapide et efficace. C’est une bien belle saison qui se profile pour le meneur de 22 ans.

30 octobre 2014

De longs mois de préparation sont passés, la saison régulière peut enfin débuter. Les Cavaliers disposent d’un nouveau jumbotron (ou Humongatron), d’un nouveau parquet, d’une nouvelle équipe… La Quicken Loans Arena est prête à exploser. Kyrie Irving, Dion Waiters, Anderson Varejao, Kevin Love et enfin, LeBron James, revivez l’introduction de l’équipe pour le premier match de la saison 2014-15 :

Malheureusement pour les fans, le reste de la soirée sera moins enthousiasmant puisque les Knicks finiront par s’imposer 95-90 dans un match bien trop stressant les joueurs. Les attentes étaient énormes, peut-être un peu trop. Néanmoins, les fans peuvent se réjouir, leur équipe promet de belles choses…

05 novembre 2014

… Ou pas ? Il ne faudra pas longtemps aux médias pour descendre les Cavaliers. A la suite d’une défaite à l’extérieur contre le Jazz (sur un tir au buzzer de Gordon Hayward), les histoires ne tarderont pas à sortir. Pour 30 paniers inscrits, les Cavaliers ne réussissent que six passes décisives. Le comble, c’est qu’en 45 minutes, Kyrie Irving termine la partie sans la moindre passe décisive. Du moins, c’est ainsi qu’est présentée l’histoire par les médias.

« En conflit », « désintéressé », « nonchalant », chaque adjectif y passe pour décrire l’équipe dans son ensemble. David Blatt n’y échappe pas non plus. Il est d’ailleurs le principal accusé dans ce qui est vu comme un « désastre » par ESPN et Cleveland.com. Est-il assez compétent pour gérer les égos de ses joueurs ? A-t-il assez d’expérience pour mener ce groupe ? Kyrie Irving doit-il rester à la mène ?

(On vous assure que ces questions sont apparues à un moment ou à un autre après la défaite contre Utah, rien n’est inventé)

24 novembre – 09 décembre 2014

Après quelques semaines d’irrégularité, les Cavaliers parviennent enfin à enchaîner les victoires. Du 24 novembre au 09 décembre, ils vont ainsi remporter huit victoires d’affilée pour enfin lancer leur saison. Les Raptors, jusqu’à présent très bien lancés en saison régulière, se feront abattre à deux reprises par les Cavaliers de manière plutôt convaincante. La machine est en marche.

Sur cette période, les Cavaliers auront la deuxième meilleure attaque de la ligue, derrière des Clippers en feu (OffRtg de 118.3) et la quatrième meilleure défense derrière les Warriors, le Thunder et les Hawks. Cependant leur vitesse de jeu demeure aussi lente qu’en début de saison et le spacing continue de poser problème. Shawn Marion a intégré le cinq majeur depuis quelques temps pour apporter de la défense, mais cela ne semble fonctionner que sur de courtes durées.

A la suite d’une blessure au genou de LeBron James, les Cavaliers s’inclineront contre Oklahoma City (94-103) et verront leur bonne série s’éteindre. En l’absence de leur leader, l’équipe montre un nouveau visage. Celui d’un groupe perdu et inexpérimenté. Ils se font prendre de vitesse par le Thunder mais continuent de se battre vaillamment. Cela dit le constat reste le même : il manque de talent à cette équipe pour avancer. Outre Kevin Love et Kyrie Irving, aucun autre joueur n’est capable de produire quelque chose de régulier en attaque.

23 décembre 2014

Au cours d’une victoire facile contre les Wolves de Andrew Wiggins, l’inévitable se produit. Anderson Varejao se blesse après seulement 17 minutes passées sur le terrain. Le diagnostic final révélera une rupture du tendon d’Achille, synonyme de fin de saison pour le pivot brésilien. Cela met les Cavaliers dans un situation extrêmement délicate au poste de pivot, ne disposant désormais plus que de Tristan Thompson et Brendan Haywood (seulement 25 minutes passées sur le terrain jusqu’à présent).

Par manque d’option, Thompson sera le pivot titulaire de l’équipe. En neuf matchs dans ce rôle, il se débrouillera pour tourner à 12.4 points et 11.0 rebonds par match mais surtout en jouant 38 minutes par match. L’équipe n’est clairement pas assez profonde pour tenir le rythme. Il faut apporter des modifications au groupe et le temps presse.

Peu après la blessure de Varejao, LeBron James décidera de prendre quelques semaines de repos pour se reprendre physiquement. En effet, il a semblé dépassé à plusieurs reprises au cours de la saison. Plus aussi tranchant qu’auparavant, LeBron ne donne plus l’impression d’être aussi dominant que part le passé. Ses statistiques n’en sont pas grandement affectées mais il perd plus de ballons et rate plus de tirs à l’intérieur qu’avant. De plus, il ne va plus aux lancers francs au même rythme que durant ses années à Miami. Clairement, une dizaine de jours de repos s’impose.

NBA: Detroit Pistons at Cleveland Cavaliers

30 décembre 2014 – 04 janvier 2015

Depuis l’absence de LeBron James, le groupe va mal. Leur bilan est catastrophique (1-3) et la tension monte. Comme on le voyait en début de saison, l’équipe manque d’options offensives. Cleveland a la quatrième pire attaque de la ligue et figure dans le top 12 des pires défenses depuis la « pause » de LeBron. Ce n’est pas un simple manque de réussite, il s’agit réellement de basketball inefficace. Cela se reflète dans leur TS%, qui tombe à un horrible 47.8% au cours de cette période (55.7% sur la saison).

Kyrie Irving (22.3 points, 4.8 passes, 37.2% FG) ne parvient pas à sauver une équipe qui fait jouer Mike Miller et Shawn Marion plus de 20 minutes par match. Le rookie Joe Harris est même appelé à contribuer sur de longues durées alors que Lou Amundson décolle du banc pour la première fois depuis la pré-saison. En clair, l’équipe touche le fond.

Pour plus de contexte, nous avions écrit cet article en décembre intitulé « Patience » afin de dresser un bilan de la situation.

05 janvier – 07 janvier 2015

C’est à ce moment que le génie de David Griffin entre en jeu. Annoncé titulaire contre les Sixers à Philadelphia le 05 janvier, Dion Waiters ne rejouera finalement pas avec les Cavaliers. Il est envoyé à Oklahoma City dans le cadre d’un échange à trois équipes impliquant également New York. Les Cavaliers récupèrent alors J.R. Smith et Iman Shumpert en ne cédant que Waiters, Lou Amundson et un tour de draft protégé.

Comme mentionné dans l’article plus haut, l’ancien arrière de Syracuse n’a jamais vraiment su s’adapter au rôle attendu de lui. En tant que Cavalier cette saison, il dépassait à peine les 10 points par match sur un TS% de 46.8%. On a difficilement fait plus inefficace que lui dans l’équipe. En retour, Blatt récupère un joueur fait pour le rôle de sixième homme en la personne de J.R. Smith. Quant à Shumpert, blessé à l’épaule, il vient combler le vide au poste 2 jusqu’à présent occupé par Shawn Marion.

Cette affaire étant désormais conclue, Griffin peut se concentrer sur le poste de pivot. Il y a un trou évident à cette position et les Cavaliers doivent s’empresser de le combler. Sans perdre de temps, le General Manager de la franchise va envoyer deux tours de draft à Denver en échange du pivot russe Timofey Mozgov. De la taille et un minimum de mobilité à l’intérieur, c’est exactement ce qu’il fallait.

Mozgov était une cible des Cavaliers depuis l’été dernier, mais Denver souhaitait récupérer plusieurs tours de draft, au lieu d’un seul offert par David Griffin. La situation pressante leur a permis de les obtenir, tout en offrant à Cleveland ce qu’ils désiraient.

Désormais, l’effectif est bien plus cohérent et complémentaire. David Blatt dispose de toutes les armes nécessaires pour rebâtir son équipe selon ses envies. Au final, Griffin n’aura laissé filer que Dion Waiters et quelques choix de draft de bas de tableau en échange de deux arrières compétents et d’un pivot imposant.

13 janvier 2015

Malgré son retour à la compétition, LeBron James ne parvient pas à faire éviter une sixième défaite consécutive à son équipe face à Phoenix. Ce road trip à l’Ouest est brutal pour les Cavaliers, qui s’étaient inclinés de 19 points à Sacramento deux jours auparavant. Malgré les exploits individuels et le talent offensif à disposition, la machine ne se lance pas. Le jeu est trop statique, la défense n’est pas assez impliquée.

Le bilan des Cavaliers est dans le négatif (19-20) pour la première fois depuis bien longtemps. LeBron James est mécontent, l’implication de Kevin Love est questionné. Il est impossible de voir un groupe aussi instable aller loin en postseason.

David Blatt, quant à lui, se prend encore la tête avec les médias. Il n’accepte pas d’être associé au terme de « rookie ». Cela en devient presque une blague parmi les journalistes qui s’amusent à deviner quelle question irritera le plus le coach israélien. En tant que fan, cette situation est frustrante. En tant qu’observateur de la ligue, on se dit que les autres cadors de le ligue doivent se sentir soulagés qu’un tel groupe ne s’entende pas.

15 janvier 2015

Avant la rencontre au Staples Center contre les Lakers, David Blatt décide d’emmener ses joueurs au bowling. Certains sont réticents à cette idée, d’autres plus enthousiastes. Peu importe, l’idée est de s’éloigner le plus possible du basketball l’espace d’un instant. Plus tard dans la soirée, ils se débarrasseront des Lakers sans impressionner mais avec quelques signes d’amélioration en défense. Ce que le groupe ne savait pas à cet instant, c’est qu’ils avaient marqué un tournant dans leur saison.

Depuis cette date du 15 janvier jusqu’à aujourd’hui, les Cavaliers ont un bilan de 33-9 et tout simplement la meilleure attaque de la ligue avec un offensive rating de 110.4. Défensivement, ils approchent du top 12 mais on y reviendra. Un tel bond dans le temps nécessite un retour en arrière. Revenons donc au 15 janvier.

Après cette victoire contre les Lakers, le groupe de David Blatt parvient à remporter pas moins de 12 matchs consécutifs ! Sur leur chemin se sont dressés des adversaires comme les Clippers, les Bulls ou encore les Blazers. Grâce à un jeu collectif comme on n’en avait jamais vu auparavant cette saison, les Cavaliers pulvérisent une à une les équipes qui se dressent sur leur route.

Au cours de cette série, ils réussissent également l’exploit de remporter un match sans LeBron James (ce n’était jamais encore arrivé cette saison). Grâce à un Kyrie Irving efficace comme jamais et ses 55 points, ils parviennent à se défaire des Blazers au cours d’un des meilleurs matchs de la saison. (revoir sa performance)

Les Cavaliers apparaissent bien plus unis et impliqués que par le passé. Il faudra une rencontre à Indiana et un George Hill anormalement agressif pour mettre fin à cette bonne série. Au cours d’un match très intense, les Pacers s’en sortiront grands vainqueurs contre des Cavs épuisés.

26 février 2015

Pendant que les Hawks continuent de dominer la conférence Est, les Raptors ainsi que les Bulls commencent à montrer des signes de faiblesses. Il n’en faut pas tant aux Cavaliers pour débuter leur remontée et commencer à lancer des messages forts à travers la ligue. L’un d’eux a justement été envoyé face à LA meilleure équipe cette saison : les Golden State Warriors.

On s’attendait à ce que le duel soit physique et il le fût. Au final, ce sont les 42 points de LeBron James qui auront fait la différence. En seconde mi-temps, les Warriors ne parviennent à inscrire que 43 points mais ils réalisent tout de même 32 passes décisives sur 39 paniers inscrits. Malgré la victoire de Cleveland et leurs efforts, les hommes de Steve Kerr sont quand même parvenus à mettre en place leur plan de jeu. A la fin des 48 minutes, les deux équipes semblent s’être impressionnées.

La différence s’est faite grâce à LeBron James et beaucoup se sont demandés s’il s’agissait d’un aperçu des Finales NBA. C’est encore une question valable aujourd’hui.

Si l’on en revient au 15 janvier, les Cavaliers disposent toujours de la meilleure attaque de la ligue mais aussi de la sixième meilleure défense. Grâce aux arrivées de Smith, Shumpert et Mozgov, la manière de défendre des Cavaliers a complètement changée. Désormais, ils disposent d’un point d’ancrage à l’intérieur, capable d’altérer les tirs. C’est quelque chose que ni Varejao, ni Thompson ne sont parvenus à faire cette saison. C’est également la raison pour laquelle Mozgov valait les deux tours de draft.

Depuis son arrivée, J.R. Smith n’a cessé de convaincre. Efficace de loin, appliqué en défense, il est impossible de modifier son rôle au sein de l’effectif. Il est désormais un joueur indispensable de l’équipe. Avec sa production et l’énergie de Iman Shumpert en sortie de banc, les « New York Boyz » ont réellement apporté un second souffle aux Cavaliers.

L’équipe semble vraiment prendre du plaisir sur le terrain. Les joueurs sont plus expressifs et manifestent leur joie sans retenue. Les joueurs sur le banc se lèvent à chaque occasion pour féliciter leurs coéquipiers présents sur le terrain et petit à petit, l’opinion des médias bascule du côté de David Blatt. Son travail est enfin reconnu et il reçoit le respect qu’il mérite.

Une analyse en profondeur sur cette période est offerte ici : « La domination grandissante des Cavaliers« .

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12 mars 2015

Deux jours avant une rencontre au sommet contre des Spurs ressuscités, les Cavaliers rendent visite aux Mavericks pour se tester contre une autre équipe majeure de l’Ouest. Le score final suffira à refléter le niveau de la rencontre : 127-94 en faveur des visiteurs. Quatre titulaires à plus de 20 points, cinq à plus de 15… Cleveland a démantelé l’équipe texane avant de se rendre à l’AT&T Center.

Face aux Spurs, le niveau sera bien différent. Une intensité digne d’un match de Playoffs, du jeu fluide et des performances individuelles extraordinaires. C’est encore une fois Kyrie Irving qui sauvera les siens. Du haut de son mètre 91, il enverra les deux équipes en prolongation à la dernière seconde alors que le sort du match semblait décidé une minute plus tôt.

Auteur de 57 points, il s’emparera au passage du record de points marqués par un Cavalier en un match, devançant son coéquipier LeBron James.

Ce qui fût sûrement le match de la saison se conclura par une victoire des Cavaliers. Ils sont allés battre les Spurs chez eux en prolongation. Désormais, si ce n’était pas déjà le cas dans leurs esprits, ils devront assumer le rôle de figure majeure de la ligue. Il y a les Warriors, les Spurs et maintenant les Cavaliers.

25 mars 2015

Quelques semaines après leur grosse performance dans le Texas, les Cavaliers se rendent à Memphis pour envoyer un nouveau message à la ligue. Ils sont en mission et le font savoir dès l’entame du match. En première mi-temps, les Grizzlies n’auront marqué que 42 points.

Kevin Love semble profiter de son avantage comme jamais il ne l’avait fait cette saison. Intérieur, extérieur, il fait tourner Zach Randolph en rond. Il se permet même de contourner la défense pour passer dans son dos. Son activité sur le terrain impressionne. J.R. Smith se met également à jouer le rôle du créateur, finissant meilleur passeur du match avec six caviars.

Plus impressionnant encore, le secteur intérieur marche sur la raquette de Memphis, dominant le secteur du rebond 49 à 32. Marc Gasol ne répond plus, les hommes de Dave Joerger jettent l’éponge. Les Cavaliers font un grand pas en avant avec cette victoire. Ils gagnent et ils le font de manière convaincante.

10 avril – 12 avril 2015

La seconde place de la conférence Est appartient désormais aux Cavaliers alors que quatre mois plus tôt, ils tenaient à peine debout. Le calendrier prévoit un double affrontement contre les Celtics qui visent les Playoffs malgré leur jeune effectif. Portés par la philosophie de Brad Stevens, Boston a réalisé une deuxième partie de saison remarquable. Avec deux victoires face à Cleveland, ils pourraient valider leur ticket pour la postseason.

Ce ticket, David Blatt va plus ou moins leur offrir. Affectés par quelques problèmes physiques, les joueurs majeurs de l’équipe décident de prendre du repos et de « laisser filer » ces deux matchs. A quoi bon se dépenser et risquer une blessure avec l’avantage du terrain assuré ? L’occasion de retrouver le rythme se présentera plus tard, face à une équipe en moins bonne forme que Boston.

Coïncidence du calendrier ou non, les Cavaliers n’ont plus rien à jouer en saison régulière et peuvent se permettre de reposer la majorité de leurs starters contre les Celtics. Au final, il s’agira de l’affiche du premier tour des Playoffs à l’Est.

15 avril 2015

Nous sommes désormais à quelques jours des Playoffs. Après une longue saison régulière pleine de rebondissements, les Cavaliers sont en position de viser le titre. Il aura fallu se séparer du quatrième choix de la draft 2012. Il aura fallu perdre notre pivot brésilien pour réellement apercevoir la faiblesse de l’effectif. Il aura fallu faire intégrer J.R. Smith pour libérer le potentiel offensif de cette équipe.

Kyrie Irving s’est adapté à un tout nouveau rôle aux côté de LeBron James et il l’a fait de manière impeccable. Tristan Thompson n’a jamais dit un seul mot sur son temps de jeu, et il finira la saison comme étant le quatrième meilleur rebondeur offensif de la ligue. Ces deux là sont arrivés dans la ligue en même temps. Ils ont été témoins de la même évolution de la franchise depuis 2011. Ils ont progressé à une vitesse folle et vont vivre pour la première fois l’intensité des Playoffs.

Il aura fallu tout un collectif pour se retrouver dans cette position. N’oublions pas Shawn Marion et sa bonne volonté en début de saison. Il n’a quasiment pas joué en 2015. N’oublions pas James Jones, qui joue souvent le rôle de doublure au poste 4. N’oublions pas Kendrick Perkins, arrivé en cours de saison et qui parvient à mener l’équipe au nombre de fautes offensives commises. Et enfin, Anderson Varejao, toujours présent lors des matchs à domicile. Le coéquipier parfait.

Maintenant que l’heure des Playoffs est arrivée, c’est tout ce collectif qui se regroupe. David Blatt compte bien conserver sa philosophie de jeu. Comme il le répète à chaque fois, les Cavaliers ont un plan de jeu et ils s’y tiendront.

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Faites-vous confiance à LeBron James pour mener cette équipe en Finales NBA ? Etes-vous nerveux quant au manque d’expérience de Kyrie Irving et Kevin Love ? Auriez-vous souhaité voir Dion Waiters rester ? Exprimez votre opinion plus bas dans les commentaires et profitez-en pour nous donner votre ressenti sur cette saison.

En attendant de vous lire, on conclura par un sobre Go Cavs !