Indiana Pacers (3-6) 81 @ 75 Miami Heat (5-3)

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Indiana Pacers (2-6) 81 @ 75 Miami Heat (5-2)

Saison 2014-2015 Episode 9



        Oui. Oui, messieurs. C’est comme cela qu’on joue au basketball avec ses modestes moyens. C’est de cette manière qu’on emmerde des équipes qui ont beaucoup plus de talent et de chance que nous.



Les Pacers ont su surmonter leur manque cruel et récurrent d’adresse (38% sur le match) et jouer sur leur qualité au rebond (53-28) pour faire tomber le Heat, qui a été constamment étouffé par des joueurs d’Indiana accrocheurs et extrêmement motivés à ne pas retrouver la défaite. Tout cela est bien cliché, mais c’est clairement ce que le match a été : un cliché hollywoodien pur et simple. Quand les Pacers avaient de bons shoots mais de mauvais shooteurs, Miami avait des positions constamment compliquées, grâce à une défense de fer orchestrée par le maestro Frank Vogel. Ils rentrent aux vestiaires en menant quand même 42-41.

En deuxième mi-temps, le succès Pacers se dessine au 3e QT (22-16 pour Indy), dans lequel LaVoy Allen et Roy Hibbert se montrent encore plus qu’en début de match tandis que Chris Bosh est toujours aux abonnés absents. On ne le retrouve qu’au 4e QT avec un airball dégueulasse à 3Pts alors que les Pacers étaient incapables de clore le match. Ian Mahinmi pensait avoir envoyé Indiana à la victoire en initiant un 7-0 à 73-66, mais Miami revient à 75-75. Il faut alors une grosse fin de match d’Indiana et un dernier run 6-0 pour la victoire finale.

 Sans titre

        Ce fut laborieux, mais ce fut aussi fabuleusement bien au moment du buzzer final de voir qu’une équipe de fringe players, d’underdogs comme celle-ci peut s’accrocher et aller descendre un gros de la ligue. LET’S GO PACERS. 3-6. Et les blessés vont revenir.

Bulletin :

State Farm Man of the Match :

 RoyHibbert

        HIBBERT Roy : Faut qu’on profite de ce Roy Hibbert-là car on fait difficilement mieux. Il shoote à 50%, avec de jolis hooks, compile 16 points, 15 rebonds, 3 blocks tout en éteignant Dinobosh. Top of the Pops.

Très Bien :

       VOGEL Frank : Bah oui, mon Frankie. Bah oui. C’est exactement comme ça qu’on gagne des matches avec un effectif médiocre : on tire le meilleur de ses ouailles. Du génie pur ce soir.

SLOAN Donald : Très discret mais très efficace, Donald Sloan a su rebondir après son mauvais match face au Jazz. Il n’est pas encore sur les rotules et on espère qu’il puisse continuer comme ça encore un peu.

ALLEN LaVoy : Les stats ne le montrent pas, mais lui est absolument excellent et est en train de manger Luis Scola tout cru dans la rotation. C’est mérité et les résultats sont là.

Bien :

SCOLA Luis : Il va finir par être bon, ce couillon de Luis Scola. Pas de turnovers, encore une belle fournée de rebonds. En 3e PF, il peut servir. Pas plus.

COPELAND Chris : Il a été bien maladroit, mais il shoote tellement qu’il est le meilleur marqueur de l’équipe encore une fois. Il progresse en défense, il passe de boulet à plot.

HILL Solomon : Ca ne voulait pas rentrer pour lui et il a forcé (1-12). Mais il est énormément allé aux lancers francs et ce, dès le début du match et il a chopé 10 rebonds. Très utile.

RUDEZ Damjan : On ne le voit pas beaucoup mais de matches en matches, force est de constater que l’équipe joue beaucoup mieux quand il est sur le terrain.

MAHINMI Ian : Sa seule ligne de stats offensive est un And1 qui est presque décisif pour la victoire finale. Que voulez-vous que je vous dise ? Ian Mahinmi fait du Ian Mahinmi.

Moyen :

PRICE Anthony Jordan : Il n’a pas été adroit et a beaucoup shooté. Forcément, ça pose quelques problèmes. Cependant, on l’attendait bien pire que ça, difficile de lui taper dessus.

Notre prochain match sera probablement plus simple, on joue les Nuggets vendredi soir à 1h00 du mat’. Si Calvin Andre Miles est de retour, David West sera absent tout le week-end. Quant aux autres, il n’y a pas d’infos. Wait and See.