Indiana Pacers (1-4) 94 @ 96 Washington Wizards (4-1)

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Indiana Pacers (1-4) 94 @ 96 (4-1) Washington Wizards

Saison 2014-2015 Episode 5



        Cette équipe des Pacers va nous faire grincer des dents et nous briser le cœur jusqu’au retour de tout le monde, ça parait évident. Mais elle nous apporte un plaisir immense, elle se bat jusqu’au bout et elle est encore passé à un poil de cul de la victoire hier.



        Face à des Wizards qui ont définitivement effacé la stupidité de leur playbook (mais qui y ont ajouté la fainéantise), les Pacers démarrent très mal, mais parviennent à la force d’une pluie de 3Pts de Chris Copeland et Donald Sloan à revenir du 1er QT à égalité, 24-24. Alors qu’elle domine le début du 2e QT, l’équipe d’Indiana prend l’eau encore une fois sur un très gros run des Wizards et retournent aux vestiaires menés 46-41.

        Le début du 3e QT est habituel à ce qu’on a pu voir cette saison : c’est le trou d’air des Pacers, avec bon nombre de turnovers, de shoots ouverts complètement loupés et un panier mal défendu de l’autre côté du parquet. Les Wizards prennent jusqu’à 12 points d’avance, avec un Kévin Séraphin plutôt efficace en attaque mais les Pacers s’appuient sur un Donald Sloan en pleine forme et en career game pour recoller au score. C’est lors du 4e QT qu’ils prennent enfin la mesure de leurs adversaires pour arracher la prolongation avec une défense enfin retrouvée, 84-84.

        Lors de la prolongation, les Pacers démarrent bien, avec une belle défense, mais c’est sans compter sur John Wall qui donne 5 points d’avance aux Wiz à 1:40 de la fin. Et les Pacers vont encore se démener comme des beaux diables pour arracher la balle de la gagne, à 94-96 à 6 secondes de la fin. Le système pour démarquer un joueur est réussi. Néanmoins, le joueur démarqué est Roy Hibbert. Il manque évidemment son 3Pts et Copeland ne peut pousser son rebond offensif dans le panier…

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        Pendant que certains hurleront sur Hibbert ou Vogel d’avoir pris ou préparé ce shoot, d’autres se rappelleront que cette prolongation, c’est trop pour une équipe qui joue à 9 et dont au moins les deux tiers de ces joueurs ne devraient pas jouer plus de 15 minutes par match au grand max. Les beaux jours arriveront quoiqu’il arrive, mais quelque chose nous dit qu’ils sont tout proches.

Bulletin :

State Farm Man of the Game :

 Donald Sloan

       SLOAN Donald : On lui avait un peu tapé dessus avec son incapacité à défendre. Mais quand tu scores autant de points que ton adversaire direct, un All-Star, tu peux avoir nos applaudissements. 31 points, 4 tirs primés en début de match pour nous maintenir à flots et 7 assists. Well…

Très Bien :

       VOGEL Frank : Une réactivité remarquable dans le 1er QT pour éviter à ses starters de prendre l’eau, des rotations adaptées au match et une prolongation arrachée avec des Fringe Players. Bien joué.

        COPELAND Chris : Lance Stephenson, is that you ? Il shoote à tour de bras, s’enflamme totalement et envoie des passes pourries derrière. Mais on a besoin d’un type pareil. Etrangement bon en défense.

Bien :

       HILL Solomon : C’est peut-être le grand gagnant des blessures. Il se montre plus, il bat son record de points depuis 2 matches, il est adroit et il ne lâche rien. De jolis moves et une feuille de stats noircie.

       HIBBERT Roy : Oui, ce n’est pas à lui de prendre le shoot. Oui il fait un 0-7 hier soir. Mais en défense, c’est toujours le bon Hibbert et son ratio Assists/Turnovers est de 4/1 hier. Utile, mais on attend mieux.

        MAHINMI Ian : Comme chaque année, Ian Mahinmi fait ce qu’on lui demande et il le fait relativement bien. Rien à redire ce soir, il a suppléé Hibbert de la meilleure des façons. Go Ian go !

Moyen :

        SCOLA Luis : Il prend un monticule de rebonds avec ce petit temps de jeu, mais quand lui-même refuse des shoots, que voulez-vous faire ? Il devrait être un leader, il n’est qu’un élément parmi d’autres.

        ALLEN LaVoy : Moins brillant que sur les 4 premiers matches, LaVoy Allen a quand même bien aidé son équipe sur ses dernières minutes. Grosse cote chez Frank Vogel, à juste titre.

        RUDEZ Damjan : Un peu comme LaVoy Allen, Rudez a été ni bon ni mauvais. Il n’a jamais pénalisé l’équipe mais a manqué de lucidité quand il mort deux fois la ligne sur ses long 2’s, qui auraient dû être des threes.

Mauvais :

       MILES Calvin Andre : On se répète, mais quand un shooter ne met pas ses shoots, son match est forcément mauvais. Il ne nous aide pas vraiment, mais il y met du sien. Ca va finir par le faire.

        On part à la recherche de notre deuxième victoire à Boston vendredi soir à 1h30 du mat’. Gal Mekel sera dans l’équipe. Très bonne nouvelle.