Episode 1/82 : Orlando Magic (0-1) 87 @ 97 Indiana Pacers (1-0)

debats sports image par defaut
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And we’re back ! Après 4 mois d’absence, la NBA est enfin de retour et les Indiana Pacers ouvraient le bal au Bankers Life Fieldhouse, face aux jeunots du Magic d’Orlando. Alors ce Season Opener ?



Dans un Bankers Life Fieldhouse totalement acquis à la cause Victor Oladipo (ancien joueur de la fac d’Indiana) et qui s’est bien fait remarquer avec la présentation des Pacers de l’année (Lance Stephenson avait frappé fort, mais c’est définitivement Paul George qui gagne à l’applaudimètre), les Pacers ont très bien commencé leur saison avec une victoire acquise dans le 4e QT, 97-87.

Si les Pacers se sont montrés stellaires dans les 10 premières minutes du match, en ouvrant le match sur un 12-0 avec un Roy Hibbert à 10 rebonds dans le premier QT, on a très vite revu l’équipe de l’année dernière. Défense de fer, shoots qui ne rentrent pas, turnovers abrutis sur des entry passes (pour cela, Charles Akeem Watson s’est déjà bien adapté au jeu de l’équipe), des rebonds en veux-tu en-voilà… Les Pacers 2013-2014 ressemblent en tous points aux Pacers 2012-2013 sur la première période. Et tous ces petits défauts, coordonnés à des absences de David West et George Hill qui n’avaient pas encore réglé la mire, donnent à Orlando le temps de revenir et de prendre le contrôle du match, pourtant sans jamais pouvoir prendre un vrai écart. Sous l’impulsion d’Andrew Nicholson et de ses 18 points, ils mènent 44-40 à la mi-temps. Andrew Nicholson n’inscrira plus le moindre point.

C’est au 3e QT que les Pacers vont prendre la mesure de leurs adversaires, grâce à la défense, qui transforma le Season Opener en une Block Party dont David West et Roy Hibbert vont profiter à mort, et à la véritable amélioration de l’année : le banc. Sans qu’un joueur ressorte plus qu’un autre (peut-être Orlando Johnson), les Pacers prennent l’avantage du match pour ne plus le lâcher et toujours avoir un coup d’avance sur le Magic. Et pour couronner le tout, PG24 score un tir primé au buzzer pour initier un 21-4 sur le 4e QT et finalement s’éviter tout surprise. Les Pacers ont quand même tremblé un peu quand Roy Hibbert s’écroula à 5 minutes de la fin et alla aux vestiaires, mais tout semble aller bien pour le pivot Jamaïcain, auteur d’un excellent match hier, avec 16 Rebonds et 7 Blocks pour 0 fautes. Mais on assista quand même au premier Garbage Time de l’année à 1 minute de la fin avec l’entrée de Zuul Butler.

Les Pacers remportent donc leur premier match, 97-87, et s’apprête à aller rencontrer les Pelicans cette nuit, à la Nouvelle-Orléans, à 1h00 du matin.

Boxscore Magic @ Pacers 1-82.

1-0, 81 to go. C’est déjà mieux que les Bulls.

BULLETIN

Man of the Game :

Lance Stephenson

STEPHENSON Lance

Qui l’eut attendu, Born Ready, à ce niveau-là dès le Season Opener. Avec Granger blessé pour 3 semaines, il a de la place pour s’exprimer et il le fait bien. De bons shoots, peu de déchet, une feuille de stats noircie, il a fait le petit plus William Saurin : sa spéciale, qui consiste à prendre le rebond défensif, foncer tête baissée, prendre un coup, se jeter par terre et se rouler de douleur. Exceptionnel.

Excellents :

GEORGE Paul :

Lui, on l’attendait à ce niveau-là. Et il a fait ce qu’il fallait faire, en rentrant des shoots au bon moment. Il est devenu le go-to-guy de l’équipe et ce soir, c’était ça. Le tout dans une discrétion appréciable. Il s’est d’ailleurs chargé de baptiser Oladipo d’un running block magnifique.

Très Bons :

HIBBERT Roy :

En défense, Roy Hibbert était exceptionnel. 12 rebonds dans le premier QT, 7 blocks à la fin du match, dont un ratatinage en règle de Jason Maxiell, Mt. Hibbert est en mission pour le DPOY. Par contre, en attaque, c’est déjà moins efficace et encore un peu brouillon. Ça va se régler.

JOHNSON Orlando :

C’est clairement exagéré, mais il a fait ce qu’on recherche depuis trop longtemps aux Pacers. Un mec à qui tu passes la balle et qui shoote sans réflechir parce qu’il est démarqué. Et en plus, c’était efficace ce soir (3-4 FG dont 1-2 3PTS). Way to go, Pulp.

Bons :

VOGEL Frank :

Match franchement tranquille pour le coach des Pacers, qui n’a pas eu de grosse décision à prendre pendant le match, n’ayant jamais vraiment été inquiété. A laissé les titulaires un peu longtemps sur le terrain, ça aurait pu coûter cher.

WEST David :

David Beast a mis longtemps à se réveiller, mais c’est un Diesel et il a fini par rentrer ses shoots, provoquer des lancers (5-5 FT) et scorer en double-digits, tout en compilant 5 Blocks et en offrant quelques magnifiques dimes à ses meneurs.

MAHINMI Ian :

Pas de Wet Hands turnovers et un très bon passage au 4e QT avec deux blocks monstrueux et quelques rebonds bien sentis. Ian semble avoir beaucoup travaillé cet été. C’est bien.

WATSON Charles Akeem :

Ça a commencé comme Daryl Jerard, avec un entry pass turnover abominable. Et puis on a vu un meneur. Oui oui, un vrai meneur, un mec qui distribue le ballon, qui rentre quelques shoots et qui organise le jeu. Il a permis à Hill de passer 2 sur deux ou trois séquences de jeu.

Moyens :

HILL George :

Ses deux premiers QT furent très compliqués et il s’est un peu réveillé après mais un match à 0 assist pour un point guard titulaire de prétendant au titre, c’est dur.

SCOLA Luis :

Premier match pour l’Argentin chez les Pacers. Il n’a pas changé. Joli shoot, qui lui permet de compiler 8 points, mais en défense, c’est une passoire. De plus, il n’a pris qu’un pauvre petit rebond. Toujours mieux que le banc de l’année dernière.

Mauvais :

HILL Solomon :

Welcome in the NBA, rookie. Sur 8 minutes, il a montré de l’envie, rien d’autre. Normal, me direz-vous, c’était son premier match. A suivre, mais si ça commence à rentrer, il risque d’être vraiment bon.

Garbage Time :

BUTLER Rasual :

Il s’est fait applaudir quand on a appelé son nom lors de la présentation des équipes (j’ai aussi fait beaucoup de bruit dans ma piaule) et on l’a vu 1 minute. Millionnaire, par contre.

Donald SLOAN et Chris COPELAND sont restés bien au chaud sur le banc pour presser les oranges et servir la Gatorade à Roy Hibbert qui l’a gobé comme à son habitude. Signature move, mesdames et messieurs.

(crédit photo AP/Brent Smith, ESPN et boxscore de NBA.com)