Des absences qui risquent de peser

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Alors que débats Sports se poser la question de la réussite des Mavericks sans Dirk Nowitzki, la blessure de Kevin Love nous amène également à se poser la question de la saison des Timberwolves.



L’absence de l’intérieur allemand n’est pas encore confirmée. Une blessure tenace au genou risque de pousser le Mav au bloc pour une chirurgie qui l’écarterait des parquets durant au moins un mois. Alors que la saison régulière ne débute qu’à la fin du mois, les dirigeants ne doivent pas tarder à prendre une décision. Une décision ardue. En effet, les absences du géant allemand ne sont pas synonymes de réussite pour Dallas. Alors que l’année dernière, la franchise texane a eu du mal toute l’année en raison de la méforme persistante du son meilleur joueur (depuis l’Eurobasket), c’est la saison précédente que l’absence de Dirk a le plus pesé sur le jeu des mavericks. De fin décembre 2010 à mi-janvier 2011, l’allemand a manqué 9 matchs, Dallas n’en a gagné que deux, s’inclinant devant des franchises comme Toronto, Cleveland ou Milwaukee.

Joueur clé de la franchise, Nowitzki n’a disputé moins de 70 matchs dans une saison qu’à deux reprises seulement. Lors des saisons 98/99 et 2010/11, des saisons amputées pour cause de lock-out.

Mais une absence de quelques semaines en début de saison régulière sera peut être moins importante qu’une saison complète à 50%. Surtout que Dallas peut compter sur un calendrier clément en novembre : Charlotte, Toronto, Minnesota, Toronto, Washington. Des équipes à leur portée même privé de Nowitzki.

Son absence risque de peser encore plus compte tenu des départs lors des deux dernières intersaisons de Tyson Chandler, Brendan Haywood, Ian Mahimni, Jason Terry, Jason Kidd. Tous des bagués de la campagne 2011. Les arrivées de joueurs comme Chris Kaman, Elton Brand ou O.J. Mayo seront-elles suffisantes pour pallier l’absence du MVP des finales 2011 ? On en doute. Dans une conférence ouest très relevée, et a fortiori dans une division southwest impossible (Spurs, Grizzlies, Rockets, Hornets), la moindre baisse de régime sera fatale.

Telle est la raison pour laquelle les Timberwolves pourraient une nouvelle fois manquer les playoffs. Depuis 2003-2004, les T-Wolves n’ont pas vu les playoffs (saison lors de laquelle les partenaires de Kevin Garnett avaient atteint la finale de la conférence ouest, perdue face aux Lakers). Avec les arrivées de Rubio, l’explosion de Love et la science du jeu de Rick Adelman, les loups avaient perturbé bien des équipes l’année passée et frôlé le bilan positif avant la grave blessure de leur meneur de poche. Cette année, les renforts ont été nombreux : Brandon Roy, Andrei Kirilenko, Alexey Shved, Chase Budinger. A tel point que bons nombre d’observateurs voyaient les Timberwolves en post season. Mais ça c’était avant…

Avec une main cassée, beaucoup plus délicat de jouer au basket. Le vide laissé par l’intérieur risque de peser encore plus que celle de Rubio. Sur les bases arrières, la franchise peut toujours compter sur JJ Barea, Luke Ridnour ou Brandon Roy. Il faut dire que les dirigeans savaient que leur meneur espagnol serait sur le flanc jusqu’en décembre. Mais à l’intérieur, les renforts ont été moins nombreux. Titulaire incontestable dans la couleur, Kevin Love aurait du être associé à Pekovic, Stiesma et laissé place à Derrick Williams dans la rotation. Sans surprise de dernière minute, c’est ce dernier qui devrait prendre place dans le cinq. Plus véloce que le numéro 42, le sophomore souffre cependant d’un déficit cruel d’expérience et surtout de physique (moins 2 cm et 11 kg face à Love). Dans une conférence blindée d’intérieurs taillés comme des menhirs (Griffin, Ibaka, Gasol, Howard, Aldridge, Gortat, Kaman…), on ne donne pas cher de sa peau.

Les absences conjuguées vont fortement compromettre les chances de la franchise. On ne s’étonnera pas donc de voir Minnesota dans les fonds du classement de la conférence ouest durant une bonne partie du mois de novembre.